CITY HALL
Tome 1
Londres, Juin 1902.
Le chef de la police, C.Lester, apprend que le ministre des finances est mort, assassiné. Il se rend sur les lieux. C’est au bureau 101 de Downing Street que l’agent Hawkins des services privées de City Hall, a découvert le corps. Lester est stupéfait de voir les dégâts occasionnés, surtout à cette hauteur. Sur le corps, il découvre un morceau de papier. Pourtant, le papier n’existe plus, surtout au vu de ce que cela a causé ces dernières années. Il se rend au bureau du maire, Malcolm Little, pour lui en parler. Ce dernier, devant la gravité des faits, va demander l’aide d’un certain Jules Verne, qui sera accompagné par Arthur Conan Doyle pour mener l’enquête…
Par berthold, le 24 juin 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782359103120
2 avis sur CITY HALL #1 – Tome 1
Quelle belle surprise que ce premier tome de la série City Hall ! Dès les premières pages, on sent que c’est très prometteur et au final, il nous tarde d’avoir le tome 2 en main.
L’univers de ce récit, conçu par Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre, est vraiment original et propose de nombreuses bonnes idées. Le lecteur n’est pas au bout de ses surprises avec cette série vraiment innovante.
Déjà, le scénariste nous met dans le feu de l’action avec cette attaque, sur l’un des bâtiments de Downing Street, par une créature assez curieuse. Puis, il commence à nous présenter les protagonistes principaux de cette saga comme Lester, Little, Jules Verne, Arthur Conan Doyle qui vont être les enquêteurs de cette affaire sans oublier Amelia Earhart qui va être leur garde du corps !
Bon, certains vous parlent non ? Est il besoin de vous présenter Jules Verne ou Arthur Conan Doyle, deux grands écrivains qui continuent de faire rêver de nos jours de nombreux lecteurs. Ici, ils vont jouer un autre rôle outre le fait d’être écrivain de livre numérique. Et oui, Guérin a imaginé un monde où le papier et le crayon sont des armes de "destructions massives". Je ne rentre pas dans le détail, je vous laisse le soin de découvrir par vous même en quoi cela consiste. Là, vous saurez pourquoi Mr Malcolm Little (que vous connaissez aussi sous un autre pseudo) a choisi Verne pour cette mission.
Rémi Guérin, sur 178 pages, ne nous déçoit pas une seconde. Son récit est rythmé et efficace. De plus, il laisse aussi beaucoup de place à l’humour.
Pour cela, il a su se trouver le bon compère en la personne du dessinateur Guillaume Lapeyre. Son style manga est utilisé à bon escient dans ce livre. Son trait est vraiment efficace et dynamique. Il n’y a rien à redire. On prend vraiment plaisir à voir ce graphisme et à suivre les frasques de nos héros. Son imagination est en totale liberté ici en ce qui concerne les costumes, les décors, les véhicules et les créatures.
City Hall est la bonne surprise de ce mois de juin. Il montre un nouveau dynamisme dans la bande dessinée dite franco-belge. Ankama a eu la bonne idée de sortir ce livre sous ce format manga. Le tome 1 ne déçoit pas et nous entraine dans un autre genre d’aventure !
Le tome 2 est prévu pour l’automne 2012.
On s’y donne rendez vous.
Par BERTHOLD, le 24 juin 2012
Tandis que s’étalent devant nous les rayons surchargés de nouveaux mangas, de séries qui s’étirent jusqu’à plus soif, en Juin 2012 on voit arriver une sorte d’ovni, du manga à la française (ils sont quelques uns à s’y essayer) avec cette nouvelle série publiée par Ankama, City Hall !
On peut se dire que l’exercice est périlleux, qu’il va être difficile de s’aventurer sur le terrain des asiatiques… Et bien, ce premier volume est une complète réussite, sur bien des points.
Tout d’abord, le récit est particulièrement bien maîtrisé, beaucoup de dynamisme, un sens assez poussé de la caractérisation (même si, pour coller au "format", les auteurs optent pour une approche plus caricaturale, presque du sur-jeu !) et un découpage en chapitre qui permet de rythmer l’intrigue.
Le scénario nous emmène donc en pleine uchronie steampunk, on est soi-disant en 1902, mais la date est finalement sans importance tant tout repère est faussé (ici Jules Verne et Arthur Conan Doyle ont la vingtaine, quand bien même ils devraient avoir 75 et 43 ans… Et Amelia ne devrait avoir que 5 ans !!!). Mais qu’importe, l’univers en place est complètement réorganisé, le papier n’est plus en circulation, alors on est entré beaucoup plus tôt dans l’ère du numérique, avec des machines à écrire reconverties en ordinateur, des livres qui n’existent qu’en version dématérialisée… L’univers que mettent en scène Guérin et Lapeyre est donc extrêmement riche et foisonnant. Il manque peut-être trop de présentation, on doit s’immerger tout de suite et du coup l’histoire va tellement vite qu’on a le sentiment de passer à côté de plein de choses ! Toutefois, c’est réellement passionnant.
Ensuite, le graphisme incroyablement précis et très détaillé de Lapeyre transcende le scénario de Guérin, multipliant les occasion de s’arrêter sur des coins, sur des machines, sur des motifs de décoration… C’est tout simplement somptueux. Il arrive à tenir le rythme de 170 pages et quelques aussi fouillées, tout les 6 mois, chapeau !
Les deux auteurs ont donc réussi leur challenge avec cette série pleine de charme qui démarre sur les chapeaux de roue.
Il faut insister aussi sur le fait que les références sont très nombreuses, une sorte de Ligue des gentlemen extraordinaires à la française mode manga.
Une BD qui devrait convaincre les amateurs d’action, d’énergie et de dépaysement, et plus largement ceux qui sont un peu réfractaires au format poche noir et blanc !
Par FredGri, le 29 mars 2013
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