CLAYMORE (MANGA)
Éternelle Chimère

Claymore fait partie de ces séries où l’auteur prend le temps entre chaque tome d’effectuer un travail de qualité. Malheureusement pour nous lecteurs et fans éventuels de la série, cela signifie ici un délai de six mois entre chaque tome. Cette série initialement publiée en 2002 voit le jour en France fin 2006 aux éditions Glénat. Heureusement – et malheureusement aussi, vous allez comprendre – Glénat raccourcit ce délai à deux mois entre chaque tome.
Alors pourquoi est-ce que je vous parle de tout ceci maintenant ? Je vous laisse faire un petit calcul rapide : Glénat sort en moyenne entre deux et trois tomes pendant que Shueisha n’en sort qu’un; soit environ, cinq tomes par an contre deux … on arrive au dix-neuvième tome … et voila … Glénat ratrappe son retard sur la publication japonaise. Alors, bonne nouvelle ? C’est un point de vue qui se défend. Le tome 20 est sorti le 3 juin au Japon et il y a fort à parier que nous l’aurons en France pour Nöel. Une fois ce passage effectué, il faudra donc attendre les six mois avant la sortie au Japon, puis tout le boulot de Glénat derrière, soit presque 8 mois entre chaque tome ce qui, je peux le comprendre, en rebuttera certains. Ceci étant, malgré le délai de parution au Japon, la série bat son plein. Je ne me fais donc pas trop d’inquiétudes quant à une certaine lassitude des lecteurs allant jusqu’à oublier cette série. D’un autre point de vue, cela veut aussi dire que pour une fois, et j’espère que nous ne serons pas déçus sur ce point, le décalage entre parution japonaise et parution française sera réduit au maximum. Alors, Glénat, vous l’aurez compris, continuez ce bon boulot, on compte sur vous !

Pour en revenir à ce dix-neuvième opus, il n’y aura qu’un mot pour le décrire : action. Ce sont donc les combats qui s’enchaînent ici. Comme à l’accoutumée, l’auteur n’a de cesse de nous tenir en haleine, ça fuse dans tous les sens, et le lecteur ne peut que plonger au milieu de ces combats.
Evidemment, le suspense est à son comble tout du long, et je ne parle même pas de la fin… Difficile de ne pas en dévoiler plus. Le scénario est très habilement manipulé afin d’offrir toujours plus de surprises aux lecteurs.

Pas grand chose à dire sur le dessin; on continue avec la même qualité à laquelle l’auteur nous a habitué. Les combats sont fluides et s’enchaînent sans perdre le lecteur. Bon bien sûr, il faut aimer le style Yoma, mais si vous en êtes arrivés jusque là, c’est que ça doit aller; pour les autres, n’hésitez pas à vous plonger dedans, on s’y fait très vite.

Au final, à l’instar de ses prédécesseurs, ce tome offre une lecture vraiment plaisante et on a hâte de savoir où l’auteur veut nous emmener. En tout cas, pas de soucis de mon point de vue, la série a encore de beaux jours devant elle.

Par boukrou, le 27 octobre 2011