CLOCKWERX
Genèse

En cette année 1897, beaucoup d’ouvriers sans permis ont trouvé la mort après avoir été embauchés illégalement dans un chantier mystérieux. De plus, pour ceux qui se plaindraient à l’extérieur des conditions de travail, la sanction est immédiate et radicale. Matt Thurow, ancien flic à Scotland Yard, a pris sur lui de comprendre ce qui se passe réellement et profite d’une intervention musclée sur les docks qui lui permet de sauver deux ouvriers d’une mort mécanique, pour remonter la filière.

De son côté, la charmante et très volontaire Molly Vane atteint les docks londoniens après un voyage sur mer désastreux au cours duquel elle a perdu bon nombre d’amis. Ayant toutefois pu sauver sa précieuse cargaison mais malheureusement pas son bras, elle semble toujours disposée à appliquer son plan pour contrer son ex-associé, Oak.

Deux destinées qui ne vont pas tarder à se croiser.

 

Par phibes, le 26 mars 2010

Notre avis sur CLOCKWERX #1 – Genèse

C’est l’association de trois auteurs au parcours semble-t-il naissant dans les arcanes du 9ème art qui donne lieu à cette tumultueuse aventure qui s’étalera uniquement sur deux tomes. Largement imprégné par les ambiances sophistiquées et ultra mécanisées drainées par le style steampunk, le trio entraîne le lecteur dans une équipée londonienne qui devrait certainement produire son effet.

Malgré un problème de compréhension due à la mise en place d’un découpage narratif assez hachée et quelque peu confus, le lecteur parviendra petit à petit à retrouver ses repères et à saisir la quintessence de l’histoire qui repose sur un conflit engagé par Molly Vane et ses compagnons contre un consortium (la Golden Shell) exploitant un minerai révolutionnaire. Au milieu de cet affrontement, Matt Thurow, ancien policier, va devoir prendre partie.

De fait, l’action prend une place prépondérante et vient assurément donner un punch non négligeable au récit. L’apparition éphémère des "clocks" pèse adroitement sur l’atmosphère générale et octroie à l’intrigue un caractère démesuré. De même, les personnages principaux semblent avoir quelques révélations à faire quant à leur situation présente, leurs motivations que ne tarderont pas à dévoiler les auteurs.

Graphiquement, Jean-Baptiste Hostache se meut avec virtuosité dans cet univers à la fois historique et très technique. On conviendra que son travail est de très grande qualité dû à l’authenticité des personnages (aux visages légèrement imprécis) et des décors portuaires anglais. De même, ce dessinateur n’hésite pas à prouver, à l’instar du premier de couverture, son aptitude à travailler le détail, à restituer des plans hautement convaincants, le tout dans une colorisation qui sert à merveille l’histoire.

Une aventure robotisée très active et très attractive qui demande une suite et également une fin à l’image des fameux "clocks" à savoir sonores et puissantes.

 

Par Phibes, le 26 mars 2010

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