CLONE
Première génération

(Clone 1 à 5)
Luke Taylor a un bon boulot, une belle épouse qui attend un bébé pour bientôt. Seulement il angoisse, l’impression de ne pas être à la hauteur. Sa vie prend alors un étrange tournant radical quand il découvre dans sa cuisine un double de lui-même qui lui apprend qu’il n’est qu’un clone parmi tant d’autres, que sa femme et leur futur enfant sont en danger, que le gouvernement est après eux… Luke doit alors se lancer dans une aventure qui va tout changer, à jamais.
Qui est-il réellement ?

Par fredgri, le 22 février 2014

Publicité

Notre avis sur CLONE #1 – Première génération

Dès les premières pages cette nouvelle série ne s’embête pas avec les détails, il faut foncer, tout va à un rythme fou et à l’image du héros qui doit courir et seulement ensuite se poser les questions le lecteur est embarqué sans trop appréhender l’ensemble de l’action. Mais qu’importe, car justement le scénariste glisse très habilement tout ce qu’il faut pour qu’à l’issu de cet album nous ayons tout ce qu’il faut pour bien comprendre les enjeux qui rythment cette histoire.

Comme le laisse deviner le titre de cette nouvelle série initialement publiée par Image, le thème principal c’est le clonage et l’abus qu’il peut en être fait si on ne se donne pas de limite. Maintenant qu’une loi est en passe d’être proposée pour limiter cette dérive le gouvernement tente par tout les moyens de retrouver les multiples clones dans la nature afin de les détruire définitivement.
Alors oui il est question d’éthique, mais pas tant que ça, car ici les auteurs veulent surtout parler d’identité, de famille, d’ADN. Le héros n’a pas connu son père ou très peu et cette image paternelle lointaine a forgé un très fort sentiment de rejet, sa femme et son enfant qui arrive sont donc en quelques sorte le moyen de se construire un équilibre plus fort.

Schulner a peut-être tendance à trop sacrifier de sa profondeur pour le rythme, et du coup, pêche à rendre les choses plus subtiles, c’est dommage, d’autant que cette intrigue très dickienne pourrait être un très bon moyen de creuser les diverses motivations, de les sortir des stéréotypes qui semblent pointer du nez ! A voir par la suite !

Graphiquement on retrouve Juan José Ryp qui semble s’être assagit légèrement, les planches sont plus claires qu’à son habitude, c’est très lisible et vraiment bien mis en scène. Je lui trouve moins d’aisance, malgré tout, dans les visages qui font grossiers et patauds !

Toutefois, ce premier volume est bourré de promesse, l’histoire est vraiment solide et bien construite. On a envie de rapidement lire la suite !

Par FredGri, le 22 février 2014

Publicité