CMYK
(Vertigo Quaterly: CMYK 1 à 4 (Cyan, Magenta, Yellow et Black))
A l’exemple des titres anthologiques que Vertigo publiait il y a plus de 10 ans DC lance en 2014/2015 ce titre autour du thème des couleurs, permettant ainsi à de nombreux artistes de jouer avec la forme au travers de récits courts…
Par fredgri, le 25 août 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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ISBN :
9781401253363
Notre avis sur CMYK
Vertigo s’était fait la réputation, à un moment donné, de fédérer les créateurs du moment au travers d’une série de titres anthologiques comme Flinch, Weird Western Tales… Des titres qui s’étaient à un moment donné arrêtés, mais qui revenaient depuis quelques temps sous forme de one shot thématiques (on a ainsi vu arriver en 2011 Strange Adventures, The unexpected, en 2012 Mystery in space, Ghosts, en 2013 Time Warp et The Witching Hour) C’est donc assez logiquement qu’on a vu arriver une nouvelle mini série suivant le même concept !
Alors c’est vrai que globalement c’est du très bon, avec une incroyable variété de style, beaucoup de récits très divers, mais on se rend aussi compte que le thème des couleurs n’est presque qu’un prétexte tant ils sont nombreux à ne s’y référer qu’à peine ou alors par le simple biais d’une couleur dominante ou d’un vague rappel à un moment donné, ça n’est pas extrêmement flagrant dans l’ensemble. Au point ou finalement on oublie cette idée rapidement pour se laisser entraîner par ces récits courts !
Comme à chaque fois, avec ce genre d’albums collectifs il y a du très bon, comme du très moyen, c’est normal, c’est la règle du jeu aussi ! Mais j’aimerais souligner la multitude de noms présents dans ces pages, cela va de Bill Sienkiewicz à John Paul Leon, en passant par Jeff Lemire, Fabio Moon, Francesco Francavilla, Jock, Gérard Way, Joe Keatinge, Pete Milligan, Mattero Scalera, Philip Bond, Steven T. Seagle, Teddy H. Kristiansen, Lucas Varela… C’est extraordinaire, avec tout de même des gros coups de cœurs pour les histoires illustrées par Varela, Leon, Kristiansen, Lemos, Wildgoose…
Le volume fait presque 300 pages, c’est épais, passionnant, on picore des récits de temps à autre, mais c’est avant tout inrésumable, je ne me perdrais donc pas à essayer de le faire, si ce n’est qu’il faut absolument que vous tentiez le coup, car mine de rien on pourrait avoir là le parfait exemple du renouveau Vertigo sous l’impulsion de Shelly Bond !!!
Très recommandé donc !
Par FredGri, le 25 août 2015
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