Coboye

Hymne à l’enfance et à l’imaginaire, ce petit bijoux nous plonge avec bonheur dans nos propres souvenirs de jeunesse, dans une nostalgie pleine de bienveillance.

Cécile nous ouvre ainsi son coeur et son âme, racontant cette enfant qui aimait être « coboye ». Une fillette intrépide, donc, déjà prête à briser les codes sans en avoir conscience, puisqu’elle préférait être l’aventurière du Far-West plutôt que la maman d’une ribambelle de poupées. 

L’album est une succession de tranches de vie quotidienne, composées de quelques cases, voire parfois d’une seule image, racontant une anecdote, un souvenir, avec un humour doux comme un bonbon. 

On aime cette propension à raconter l’innocence, voire la naïveté confondante, des enfants, et leur imagination débordante. A l’instar d’une série merveilleuse comme Calvin et Hobbes, ou le tout nouveau et très bel album Mitsuo, Cécile nous rappelle cette capacité de pouvoir créer ses propres mondes et de les vivre en parfaite immersion.

C’est aussi un hommage à tous les parents, qui doivent s’adapter à des situations souvent inattendues. Les regards de la maman en disent, d’ailleurs, long sur son état d’esprit, et c’est assez jubilatoire ! 

D’une manière générale, les personnages sont très expressifs, et les dessins emplis de douceur. Ils nous font revivre des rêves éveillés, ceux de l’esprit débordant de fougue et d’inventivité des enfants. Aussi drôle que touchant !

Par Legoffe, le 28 octobre 2024

Coboye, c’est Cécile, ou bien Cécile est le « coboye » qu’elle souhaite être, comme vous voulez, mais le shérif n’est d’autre que sa mère et elle ne peut qu’observer les péripéties de sa fille !

A l’allure d’un album photo , rappelant des petits moments de vie à la fois touchants et drôles, l’innocence de l’enfance est ici flagrante et tellement bien représentée. Un petit être désinhibé, sans gêne, sans réelle conscience de ses actes et paroles, cherchant juste à profiter de son temps et à vivre les aventures auxquelles elle aspire.

Tout contraste, entre la naïveté et le franc parlé venant du cœur de la petite et les conséquences subies par sa mère.

Les pleines pages rappellent élégamment la beauté de la solitude de l’enfant, elles laissent imaginer ce qu’elle peut ressentir dans son propre petit monde intérieur.

Même si Cécile se montre libre dans cet «ouest sauvage » on sent qu’elle est entourée et plutôt contenue dans cette bulle, cette enfance sous le soleil, comme des vacances interminables.

Elle manie à merveille l’art de détourner les choses, de tout transformer en aventure, et d’être la propre héroïne de l’histoire.

J’ai tout aimé,  la couverture qui m’a tout de suite attirée, mais aussi la manière de créer le lien entre toutes ces scénettes, la mise en page et les couleurs.

Ces dernières et le graphisme appellent à la fois à la douceur et au pep’s de l’enfance, nous rappelant que toute la spontanéité d’un enfant lui vient du cœur, sans filtre, de son instinct le plus pur.

Sans oublier une chute en fin d’histoire comme je les adore, qui a le pouvoir de vous faire redécouvrir toute la lecture, de changer d’angle et d’émotion.

Je vous encourage à découvrir ce petit bijou.

Une mignonnerie pleine de douceur et pouvant évoquer divers sujets selon votre point de vue.

Par Maude, le 7 novembre 2024