Coco en Angleterre
A quinze ans, Coco Wang a quitté sa Chine natale pour aller étudier en Angleterre. Après avoir survolé la moitié de la Terre et s’être employée, avec sa mère qui l’accompagnait, à trouver un logement dès leur arrivée, la jeune fille a dû se rendre à l’évidence : il allait lui falloir s’adapter… à tout !
Barrière de la langue, nourriture, habitudes… Toutes les petites choses normales de la vie quotidienne deviennent parfois de véritables tracas lorsqu’on est sur une autre planète !!! Mais Coco était à la fois motivée et consciente de la chance qui lui était offerte… de s’en créer d’autres !
Par sylvestre, le 1 juillet 2011
Notre avis sur Coco en Angleterre
Pas facile, à 15 ans, d’être séparée de ses parents et de devoir se débrouiller seule ! Encore moins lorsque c’est à l’étranger et que la barrière de la langue n’est pas un vain mot ! "Ou un vain idéogramme", pourrait-on dire, puisque dans Coco en Angleterre, c’est de l’expérience d’une jeune Chinoise qu’il est question ! Une Chinoise nommée Coco Wang, une auteure dont on avait déjà découvert une réalisation dans le collectif China girls également aux éditions Xiao Pan.
Sur près de 360 pages et dans format assez petit, assez compact, Coco en Angleterre est une lecture pleine d’humour ; cet humour naturel propre à ceux qui racontent leurs petits déboires de la vie quotidienne. Et elle en a à raconter, Coco ! Ici rassemblées en un seul volume alors qu’elles sont parues en trois tomes en Chine, les dix-huit parties qui composent ce "cahier de vie" sont fraîches et dynamiques, à l’image de l’héroïne qui verse volontiers dans l’autodérision jusque dans l’apparence qu’elle se donne : petite, un brin boulotte, et (pourquoi pas ?!) blonde !!!
Si le rythme est assuré par plein de petites anecdotes rigolotes, place est toutefois laissée à des séquences où la moquerie qu’on pourrait vouer à Coco se transforme en une sorte d’admiration : car plus que n’avoir connu que des situations embarrassantes ou délicates, la jeune femme a également su se créer des occasions de briller. Ainsi, au fil des pages, on en apprend toujours plus sur cette artiste qui forcément nous devient de plus en plus sympathique, et on découvre les différents talents qu’elle a : talents de dessinatrice (encore que son style dans Coco en Angleterre soit très simpliste) mais aussi de pianiste, de plasticienne, sans oublier ce talent qu’elle a de pousser les portes qu’elle veut franchir, elle qui montre savoir provoquer les choses et les rencontres !
Tout était nouveau, différent et d’une certaine manière assez mystérieux pour Coco lorsqu’elle a débarqué en Angleterre. Mais aujourd’hui, on en est sûr, elle a franchi bien des étapes et s’est adaptée, ne redoutant plus de poser le pied sur le sol britannique lorsqu’elle revient en Europe depuis la Chine. En 360 pages, on peut parler aussi d’adaptation en ce qui nous concerne : avec cet ouvrage, les présentations sont faites, et comme on s’est rapproché de cette jeune auteure qu’on ne connaissait pour ainsi dire pas, on pressent qu’on ne regardera plus d’un œil dubitatif les prochaines réalisations d’elle qui se présenteront à nous !
Une rencontre à faire aux éditions Xiao Pan !
Par Sylvestre, le 4 juillet 2011