CODE MCCALLUM
Exil

Code Mc Callum était censée nous faire découvrir la jeunesse de cette héroïne spatiale qu’est Carmen Mc Callum. Il n’aura fallu que trois album pour les deux séries aux trajectoires parallèles voient leur chemins se croiser. En effet, avec cette sortie d’une cuve de conservation, on assiste à une vraie renaissance de Carmen, qui se rapproche de plus en plus de la Carmen adulte. La psychologie de notre redoutable tueuse est quasiment définit, l’insouciante des débuts laisse place à une personnalité moins impulsive.
Graphiquement, le style de Didier Cassegrain avec cette couleur directement posée sur un crayonné sans encrage participe à rendre cette série originale. Si l’ensemble est fait à la palette graphique, ce crayonné directement colorisé donne un résultat qui semble moins froid. Les couleurs semblent un peu ternes en revanche mais tout cela donne une tonalité agréable loin d’être agressive et même un peu "old school", je dirais. Pour preuve il suffit de s’attarder sur le traitement des vêtements rayés ou possédant un motif se répétant comme la robe à fleur de Carmen. Jusqu’à cette épisode je trouvais que cette mise en couleur avait du relief, en fait non ce n’est que de la bande dessinée en deux dimensions. Mais ce n’est pas un défaut, ni un reproche, c’est juste un détail amusant à noter.
Ce nouvel épisode de la jeunesse de notre hispano-irlandaise de choc marque un tournant dans l’histoire de celle-ci. Elle se rapproche de plus en plus de la série initiale. On retrouve aussi une personne qui comptera beaucoup pour Carmen dans le futur à savoir le hacker Bugg. Il y a encore de nombreuses questions en suspend mais participe la mythologie de notre héroïne.

Par Eric, le 24 avril 2008