CODEX ANGELIQUE (LE)
Izaël
Début du XXème siècle, à Paris.
Le Croc’coeur vient de faire sa dix-septième victime. Le commissaire Nimber et son assistant Pujol sont chargés de l’enquête mais n’ont aucune piste viable pour l’instant.
La presse en fait ses choux gras. Le jeune Thomas Devisse semble indifférent à tout ça. Depuis la mort de sa mère, c’est son oncle qui s’occupe de lui. Un oncle considéré comme un grand savant, qui a été nobélisé, une des fiertés de la France. Un oncle qui semble plus préoccupé par autre chose dans ses laboratoires. Thomas aussi semble avoir ses petits secrets, ce qui intrigue Pujol qui se met à le suivre. Ce dernier en ferait bien un suspect idéal.
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2756000485
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Notre avis sur CODEX ANGELIQUE (LE) #1 – Izaël
Attention : c’est une oeuvre qu’il va falloir surveiller et qui mérite le détour.
C’est un premier album, maîtrisé au niveau graphique et scénaristique. C’est l’oeuvre de deux jeunes auteurs dont c’est la première bande dessinée, deux auteurs dont il va falloir surveiller les futurs travaux.
Ce premier tome m’a beaucoup plu, tant par le dessin que par le scénario. Le dessin de Bourgoin est superbe. Ce jeune illustrateur est doté d’un talent énorme. Regardez les planches de cet album, la maturité qu’il acquiert au fil des pages ; puis, ce travail sur les couleurs, les différents tons que cela donne à l’histoire. Chaque planche, chaque case est une oeuvre d’art. Et il y a ce sens du détail au niveau des décors, des costumes et des visages. De plus, il y a du rythme dans le dessin. Ce qui est rare avec un graphisme comme celui de Bourgoin.
Le scénario de Thierry Gloris nous amène là où on ne l’attend pas. Cela commence comme un polar classique : un crime dans une rue, la police enquête. Puis, on découvre les différents protagonistes de l’histoire. Et peu à peu, on s’engage dans la voie du fantastique, de l’épouvante même. On est proche des oeuvres de Poe, de Conan Doyle, de Mary Shelley avec son Frankenstein, dont certains décors semblent tirés. On peut voir l’ombre de Jack l’Eventreur. Par la suite, on nage en plein mystère, un final qui va surprendre et qui donne le ton pour le prochain tome.
Bref, un très bon mélange qui vous donne une des meilleures bandes dessinées de cette année 2006, et la découverte de deux jeunes auteurs talentueux.
Une série que je vous conseille fortement.
Par BERTHOLD, le 8 juin 2006
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