CODEX SINAÏTICUS
Le manuscrit de Tischendorf

Le jeune Christophe Wertmann apprend la mort de son père en Argentine. Au début, on pense à l’accident mais vite on se rend compte que c’est un crime. Christopher va donc se rendre sur place et découvrir ce que son père lui a légué : une lettre qui va le mener dans une quête. Il va devoir se lancer à la recherche du Codex Sinaïticus, la première version, qui serait le texte fondateur de la chrétienté. Mais c’est aussi un texte qui recèle des secrets qui intéressent du monde. Les nazis déjà recherchaient ce texte et c’était le propre grand-père de Christopher, Kurt Wertmann, qui en avait la charge…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CODEX SINAÏTICUS #1 – Le manuscrit de Tischendorf

Glénat nous propose dans sa collection La Loge Noire, une nouvelle intrigue où les héros doivent se lancer à la recherche d’un texte fondateur de la chrétienté et qui risque de dévoiler bien des choses. Bien sûr, vous allez y trouver des hommes travaillant pour le Vatican et d’autres travaillant pour une organisation secrète.

Vous me direz, encore une série de ce genre ? Ils n’en ont pas marre de nous donner à lire des récits comme ça ? Peut être avez-vous raison.
Mais qu’importe, si c’est bien écrit et que cela marche. 

Ce Codex Sinaïticus s’avère être un bon début fort prometteur où le suspense et l’action dominent. Le scénario est signé de Delalande et Bertorello, deux écrivains et scénaristes qui ont écrit de nombreux romans ou réalisé des documentaires pour la télévision. Les deux hommes connaissent donc bien ce monde là. Leur scénario nous partage entre le passé et le présent. Nous revoyons des scènes importantes de la Bible où le Codex Sinaïticus est nommé puis, le lecteur est ramené dans le présent où il va suivre le jeune Christopher dans sa quête. Le récit tient bien la route et même si vous ne trouverez pas cela original, cela marche quand même. Ce tome 1 reste tout de même un excellent thriller.

Côté dessin, deux auteurs se partagent la tâche. Et cela se voit dans la différence de graphisme entre les époques passées et présentes. Ce n’est pas du grand dessin, je trouve. C’est assez classique dans l’ensemble et reste agréable à regarder. Tant que cela ne gêne pas la lecture de l’oeuvre.

Alors, si vous voulez découvrir ce que cache le Codex Sinaïticus, je vous invite à rejoindre Christopher Wertmann dans sa quête où le jeune homme risque sa vie à chaque page.

Par BERTHOLD, le 27 février 2009

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