COFFIN HILL
La malédiction des Coffin

Dès les premières pages on se rend bien compte que tout va tenir sur la personnalité rebelle d’Eve Coffin elle même. Elle est du début à la fin le centre du récit, tout est axé autour de son passé, celui de sa famille, le rapport qu’elle entretient avec ses amis et la vision que ces derniers ont d’elle. A tel point qu’au final les autres protagonistes sont assez peu développés !
Mais en attendant le scénario est rondement mené, se balançant entre le passé et le présent, la scénariste/romancière développe assez adroitement son intrigue, sans trop en révéler tout de suite. En contre partie je trouve aussi que c’est parfois un chouilla nébuleux au premier abord, car il est surtout question de la réputation désastreuse d’Eve, de sa famille, on parle de sorcellerie, et les infos sont distillées à très petites doses !

Mais c’est accrocheur, on sent que ces éléments qui sont glissés deçi delà vont amener sur d’autres intrigues, qu’on va certainement avoir droit à des récits mettant en scène la famille et ses ancêtres plus tard.
De plus le dessin de Miranda Inaki fonctionne très bien sur ce genre d’ambiance. C’est sombre, gothique avec un petit côté forcé que j’aime bien. L’alchimie opère tout de suite.

Au bout du compte on a un premier volume qui nous entraîne tout de suite au creux de l’action, avec une jeune héroïne assez intéressante, même si elle n’évite pas les stéréotypes du genre, mais pourquoi pas !

Vous aimez les récits mêlant enquêtes policières, sorcellerie à base de famille dégénérée et héroïne rebelle très hype, alors vous aimerez Coffin Hill !

Par FredGri, le 8 février 2015