Collection Dargaud 16/22, tome 106
Spaghetti à la fête
Spaghetti se réfugie à la fête foraine pour échapper à son pénible cousin, Prosciutto.
Malheureusement, ce dernier l’y retrouve puisqu’il a été embauché là-bas. D’ailleurs, il peut également trouver un emploi pour Spaghetti. Le patron, Ravioli, a besoin de quelqu’un pour comprendre pourquoi ses attractions connaissent de nombreuses pannes depuis qu’il a repris l’affaire. Spaghetti accepte et avec son cousin, ils vont tenter de découvrir si quelqu’un ne sabote pas sciemment les attractions de la foire…
Par berthold, le 7 avril 2025
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2205019511
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Notre avis sur Collection Dargaud 16/22 #106 – Spaghetti à la fête
Spaghetti est un personnage qui a été dessiné par Dino Attanasio. Mais en août 1957, ce personnage n’a toujours pas d’histoire. A cette époque, le rédacteur en chef du journal Tintin, envoie un courrier à René Goscinny pour voir s’il est possible de créer un récit pour ce petit bonhomme. Goscinny est, à ce moment-là, l’un des scénaristes les plus prolifiques du journal. Petit à petit, l’univers de Spaghetti va prendre forme ainsi que le caractère du personnage. Attanasio et Goscinny vont écrire onze tomes, soit seize aventures, autour de Spaghetti, créant également de nouveaux personnages dont par exemple, le cousin et frère de pizza, Prosciutto, gaffeur, qui va souvent apporter des ennuis à Spaghetti. Avec Spaghetti, Goscinny va s’amuser à parodier les Italiens, avec par exemple, leur façon de parler : « Zé souis une artiste ». L’humour a aussi une large place dans ces histoires.
Avec Spaghetti à la fête, huitième album de la série, sorti en 1967, nous retrouvons le héros, espérant trouver refuge à la fête foraine pour échapper à son boulet de cousin. Il va malheureusement tomber sur ce dernier dans un des manèges. A partir de là, une nouvelle aventure (ou galère ?) attend Spaghetti. Le voilà embauché pour découvrir pourquoi les attractions de la foire connaissent de nombreux accidents. S’agit-il plutôt de sabotages ? C’est ce que vous découvrirez si vous lisez cette histoire. Le scénario est prenant et drôle. Goscinny s’amuse avec quelques visions sur le monde de la fête foraine. Il imagine même un running gag avec la voyante qui se termine d’ailleurs sur une excellente chute. Les personnages d’origine italienne ont tous un nom d’aliments du pays (Ravioli, Cannelloni, etc…). Goscinny parvient à nous entraîner dans une bonne histoire encore une fois, avec le talent que nous lui connaissons.
Il y a chez Dino Attanasio, artiste italien, une certaine sensibilité dans le trait. Son dessin est élégant et dynamique. Nous restons dans la tradition gros nez, mais il y apporte autre chose. Il a aussi de bonnes idées dans sa façon de mettre en images les histoires de Goscinny, parvenant à bien mettre en avant les passages amusants et drôles.
Venez donc visiter la fête foraine, au côté de Spaghetti. Amusements et rires garantis à chaque page.
Par Berthold, le 07 avril 2025
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