COLLECTION PILOTE
Alvar Mayor

Pérou, XVIème siècle.
Don Felipe de Roto, comte de Lerida, arrive en ville avec ses hommes. Il se dirige vers la maison de Zunica. Ce dernier lui demande le motif de cette irruption dans son domaine. Le comte lui annonce qu’il est venu pour voir l’homme qui lui a volé la femme qu’il aimait. C’est là que Jimena s’avance en lui disant qu’elle ne l’a jamais aimé.
Et comme Don Felipe de Roto est le représentant du roi d’Espagne, il demande à ses hommes d’arrêter Zunica.
Le comte en profite pour dévoiler la vraie venue de sa visite : il veut trouver le plan dessiné par un cartographe de Pizarro ; il indique l’endroit exact de l’El Dorado.
Devant son refus de parler, Don Felipe le tue. Pendant ce temps, un de ses hommes a mis la main sur la fameuse carte. Il offre à Gazcon, son second, Jimena en guise de récompense. Il peut en faire ce qu’il veut. Cette dernière, après avoir été violée, met fin à ses jours.
Maintenant, le comte a besoin d’un guide pour partir à la recherche de l’El Dorado. C’est là que se présente un homme blanc et un indien. L’homme est né dans la région et la connaît bien. Quant à l’indien, il se nomme Tihuo…

Par berthold, le 5 janvier 2025

Notre avis sur COLLECTION PILOTE #60 – Alvar Mayor

Alvar Mayor est une bande dessinée écrite par Carlos Trillo et illustrée par Enrique Breccia.

Alvar Mayor est une très longue saga qui se déroule au temps des conquistadores. Dargaud, dans sa collection Pilote, propose de découvrir quelques courtes histoires autour d’Alvar Mayor ; c’est pour le lecteur, une occasion de faire sa connaissance.

Cette bande dessinée propose de bons récits d’aventures où Alvar Mayor et son ami, Tihuo, vont affronter la ligue des soldats espagnols, ces conquistadores appâtés par l’or pour trouver ce fameux El Dorado. Le personnage d’Alvar Mayor est intéressant parce qu’il est dur, sans pitié mais il s’avère être honnête et correct. Malgré sa tenue un peu débraillée, il reste un gentilhomme, un hidalgo, même s’il n’est pas né en Espagne. Le lecteur ne s’ennuie pas une seconde avec ses aventures.

Le dessin en noir et blanc d’Enrique Breccia est incroyable et même excellent. Son trait crée les ambiances parfaites à ce genre de récits. Il donne des gueules à ses personnages. Et son Alvar Mayor en impose. Admirer de telles pages illustrées par l’un des grands maîtres de la bande dessinée argentine reste un vrai plaisir.

Ce fut une très bonne surprise pour moi que de lire cet album sur Alvar Mayor. Un vrai coup de cœur pour ce personnage et pour le travail de Breccia et Trillo.

Par BERTHOLD, le 5 janvier 2025

Publicité