COLLECTIONNEUR (LE)
Le calumet de Pierre Rouge

Si vous n’avez jamais lu un album de la série "LE COLLECTIONNEUR", si vous n’avez jamais ouvert un livre de Sergio TOPPI, j’espère qu’à la suite de cet avis, vous aurez envie de découvrir l’univers de ce grand maître italien né le 11 octobre 1932 à Milan, qui débuta en 1965 dans le célèbre "Corriere dei Piccoli". Il a aussi oeuvré pour la collection "Un uomo, un’aventura". De même qu’il a dessiné quelques pages de "L’Histoire de France en bandes déssinées". Et récemment, vous pouvez découvrir son chef d’oeuvre "SHARAZ-DE". L’éditeur Mosquito nous fait découvrir son oeuvre ("L’or de Cibola",…).
Les planches de cet auteur sont de véritables merveilles, elles regorgent d’ingéniosités et de talents : un enchantement pour les yeux, l’imaginaire. 
Son trait est unique. Son "noir et blanc" est un pur émerveillement (et je ne vous parle pas de la couleur). C’est aussi un génie de l’encrage. Bref, il vaut mieux que vous découvriez ça par vous mêmes.
Lors d’Angouleme 2005, nous pouvions admirer une exposition sur l’oeuvre de Toppi, il n’y a plus de mot pour qualifier les planches exposées.
Quand à la série "Le Collectionneur"(4 tomes actuellement, le  cinquième est en cours de réalisation), c’est une très bonne série d’aventures. Le Collectionneur étant un "héros" à part, plutôt un "anti-héros". Il se définit lui-même comme ça :

         "Je ne collectionne que des objets qui revetent pour moi une signification particulière. Des objets qui ont "vécu", protagonistes d’histoires que moi seul connait grâce à mes recherches. Une fois que je les ai obtenus, je me le réserve. Plus personne ne les verra."

 Je ne peux que vous conseiller de découvrir cette série, d’autant plus que les éditions MOSQUITO ressortent ce tome 4 en ce mois d’octobre 2005 sous une nouvelle maquette. Et que du 15 octobre 2005 au 15 novembre 2005, une exposition est consacrée à TOPPI sur Paris à la Conciergerie-salle des gardes.

Ne passez pas à côté de l’oeuvre de cet auteur, vous le regretteriez.

Par BERTHOLD, le 29 septembre 2005