COMMANDO TORQUEMADA
Pour la plus grande gloire de Dieu

Le bon pape Jean Paul II est proche de la fin et n’a plus totalement sa raison. Du coup, certains cardinaux nourrissent des ambitions pour trôner sur le Saint Siège. Mais pour frapper les esprits, rien de tel que de retouver une sainte relique. Le cardinal Albuferque, chef de la Sainte Inquisition, veut se positionner dans cette course en ramenant au Vatican la lance du centurion Longinus, avec laquelle fut blessé le Christ sur la croix. Cependant, cette lance traîne avec elle une lourde malédiction, et pour cette opération le cardinal fait appel à son dernier commando d’élite : le commando Torquemada. Ce commando est composé de trois fanatiques psychopathes très différents : Sœur Sarah Terwagne et ses dons mediumniques, le frère Malachie Novoselic empoisonneur patenté, et Feargal Mac Gowan Irlandais du nord et ancien des SAS et du MI5. Leur enquête va les conduire en Afrique où le dictateur d’une republique bananière veut utiliser la sainte lance pour se créer une armée invicible.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COMMANDO TORQUEMADA #1 – Pour la plus grande gloire de Dieu

Commando Torquemada est une satyre impertinente de la religion catholique, en tournant en ridicule la Sainte Inquisition tout au long de cet album. Mais en le fermant on sent que c’est un peu gentillet, pas vraiment subversif ni trop provocateur. Le fait qu’une partie de l’histoire se passe en Afrique n’est pas étranger à cela. Mais pour un début c’est prometteur. L’histoire nous montre trois personnages, quatre en comptant le cardinal Albuferque, très attachants et amusants par leurs personalités et le fait qu’ils forment une équipe de total anti-héros mais qui triomphe à la fin.
Ce côté attachant est amplifié par les caractéristiques des personnages avec leur apparence et leurs attitudes bien campées. Le trait est prometteur, le style est semi réaliste et il dépeint une ambiance assez sombre avec ces encrages très marqués. Si le dessin est constant au long de l’album, la couleur, elle, se montre changeante et peut rendre la lecture compliquée. Mais on retrouve ces tons en dégradés qui accentuent la force du trait.
Au final, avec toute la publicité qui était faite autour de cette bédé sur son côté subversif on peut rester un peu sur sa faim, mais l’impression dominante est celle d’une historie amusante et attachante à souhait.

Par Eric, le 21 juillet 2007

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