COMMENT FAIRE FORTUNE EN JUIN 40
Comment faire fortune en juin 40 (N&B)
En juin 1940, deux tonnes d’or sont encore dans les sous sols de la banque de France, alors que les Allemands sont au portes de Paris.
Alors que tout le monde fuit la capitale, la constitution en urgence d’une équipe de convoyeurs pour mener l’or en lieu sur va se réveler quelque peu compliquée. D’autant plus que l’un de convoyeurs, quelque peu bavard informe l’un de ses amis de cette escursion. Voilà une bien belle occasion de s’emparer de ces lingots…
Par aub, le 13 décembre 2015
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203098991
Notre avis sur COMMENT FAIRE FORTUNE EN JUIN 40 # – Comment faire fortune en juin 40 (N&B)
Je ne fais jamais le détour devant les sorties BD de certains auteurs et le Trio Dorison / Nury / Astier avait tout pour me séduire.
Tout d’abord les deux scénaristes ne pouvaient, de par leur talent, que nous sortir une histoire exceptionnelle. Même s’ils se sont librement inspirés d’un roman de Pierre Siniac, à n’en pas douter leur adaptation allait valoir le détour. Bien évidemment on ne pouvait se tromper, et la qualité est au rendez-vous.
L’histoire est menée de mains de maitre avec des rebondissements inattendus, des scènes à couper le souffle, des émotions vives et des personnages hauts en couleurs extrêmement intéressants. 116 pages de Bande Dessinée c’était le minimum nécessaire pour nous faire vivre cette fresque grandiose. Suffisamment de pages pour bien planter le décor, les personnages et un carnet graphique en fin d’album pour en apprendre encore un peu plus.
Du coté des illustrations, pour ma part, je préfère lire le travail en noir et blanc que réalise Laurent ASTIER. Avec cet album, une fois de plus il nous offre des illustrations magnifiques, c’est un pure délice de lecture. Les traits secs, nets et précis de ses crayons sont d’une très grande qualité et incontestablement l’ensemble de la BD est une réussite de par le scénario, la narration et le graphisme.
Coup de chapeau aussi à la qualité de l’ouvrage en lui même, avec un papier très épais qui ne nous fait pas regretter les quelques 30 euros dépensés…
A découvrir et au final une envie de lire le roman de Pierre Siniac.
Par AUB, le 13 décembre 2015