COMPLETE SPIDER-MAN STRIPS (THE)
Du 03/01/1977 au 28/01/1979
En 1977, on fait appel à Stan Lee pour animer le premier strip sur Spider-Man afin, ensuite, de distribuer ces bandes dans tout les journaux. Pour l’assister dans cette tache, Lee demande à son vieux complice d’Amazing Spider-Man (titre qu’il avait arrêté de dessiner en 71) de le rejoindre. Néanmoins l’exercice est difficile, un strip n’est pas une planche de BD conventionnelle. Mais c’est l’occasion de sortir le héros de sa continuité, de lui faire croiser la route de ses ennemis classiques tel que le Caïd, Mysterio, Kraven, de le faire rencontrer Docteur Fatalis, le Crotal, des terroristes…
Par fredgri, le 21 mai 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782809401011
Notre avis sur COMPLETE SPIDER-MAN STRIPS (THE) #1 – Du 03/01/1977 au 28/01/1979
Je ne sais pas pour vous, mais gamin je lisais régulièrement les strips de Spider-Man dans les vieux Télé Poche. Je n’attendais pas forcément des histoires qui allaient enrichir l’univers du personnage, juste retrouver les éléments que j’aimais tout en ayant une sorte de dynamique d’ensemble.
Les scénarios ne sont réellement pas transcendants, ils ont même la mauvaise habitude d’entretenir tout les mauvais tics de la série. Qu’il s’agisse de cette manie qu’à le personnage de se lamenter sans cesse sur ces doigts pointés accusateurs, sur la difficulté de gérer sa vie privée et sa carrière de monte en l’air, sur sa jalousie envers Marie-Jane, tout y est ! Et Stan Lee a tendance à s’enfermer dans ces images d’Epinal ou se cantonne le personnages depuis presque deux décennies, à ce moment là ! Néanmoins, Lee a un style aussi très efficace. Même s’il tâtonne dans les premiers jours, très vite il impose un rythme narratif assez sympa, rythme qu’il est complètement pris en charge ensuite par Romita, alors vraiment en pleine possession de son talent.
Car, avant même d’être un récit très prenant c’est surtout magnifique d’un bout à l’autre.
John Romita a pas mal de temps animé des Romance comics, avant d’être l’une des stars de Marvel dans les années 60, et cette façon de dessiner les expressions, de rendre tout le monde extrêmement beau, avec une narration très fluide et dynamique, c’est sa marque de fabrique. Et si ces strips sont aussi passionnants à suivre c’est en effet parce que Lee fait du bon boulot, mais surtout cela vient de l’alchimie qui s’opère entre ces auteurs et leur personnage fétiche. On retrouve la même magie qui a permis à Spider-Man d’être le personnage majeur de Marvel, cette légèreté mêlée de tension, la vie au quotidien, des bribes de dialogues bien sentis, ses amours et ses ennemis, tout ce qui progressivement constitue sa légende.
Évidemment, c’est très inscrit dans une époque, dans une ambiance légèrement désuette, d’autant que généralement les intrigues démarrent sur des bases assez basiques, voir quelques peu ridicules. Mais qu’importe, car c’est avant tout bourré de charme.
J’y ai vraiment retrouvé le héros que j’aimais gamin, évoluant dans un monde limite caricatural, c’est vrai, mais très intriguant et sublimement mis en scène.
Ce premier volume se lit vraiment très bien, je ne dis pas qu’il va me laisser un souvenir impérissable, toutefois il se peut que je le refeuillète régulièrement !
Un deuxième opus a suivi, regroupant ainsi les quatre années du run de Lee et Romita, on regrette juste que personne n’ai eu l’idée de rassembler ce qui a suivi…
Par FredGri, le 21 mai 2013