CONAN LE CIMMERIEN
Le Dieu dans le sarcophage

Cité de Numalia. Conan s’est infiltré discrètement dans un somptueux palais pour y dérober une coupe zamorienne. Il se fait attraper par un garde, Arus, mais, à leur pieds, se trouve le cadavre de Kallian Publico, le propriétaire des lieux.
D’autres personnes comme Demetrio et Dionus rejoignent Arus. Pour eux, Conan est le coupable idéal, même s’il nie avoir commis ce meurtre. Commence alors une drôle d’enquête pour découvrir qui est le coupable…

Par berthold, le 21 janvier 2021

Notre avis sur CONAN LE CIMMERIEN #11 – Le Dieu dans le sarcophage

Le Dieu dans le sarcophage est une drôle d’aventure de Conan. Il s’agit plutôt d’une enquête "policière".

Doug Headline et Civiello respectent l’idée du roman et montrent cette affaire du point de vue des personnages principaux. Ce "whodunit" est des plus réussis, car l’exercice n’etait pas si facile au départ. Le récit surprend au début et se découvre petit à petit pour nous entrainer vers un final assez violent. Le tout savamment orchestré par Doug Headline.
Conan se pose en victime et se retrouve confronté à de la violence provenant de l’autorité. Nous découvrons un des gardes, maltraiter et torturer un témoin pour le pousser à parler. Conan, du fait de son statut de voleur et d’étranger, est sans problème, le coupable idéal. Alors que les autres tentent de reconstituer la scène du crime, tous sont d’accord pour le considérer comme l’assassin, bien qu’il ne cesse de déclarer son innocence. Puis, à un moment, tout bascule et à la fin, la vérité parle. Le suspense se tient jusqu’au bout.

C’est à Civiello que revient la tâche d’illustrer et de mettre en couleurs cette aventure. Le travail de cet artiste est remarquable, avec de bien belles pages, une mise en scène et un choix de couleurs qui nous plongent immédiatement dans l’atmosphère. Ce récit a inspiré le dessinateur qui nous offre de magnifiques décors pour cette scène de crime et de moments forts et marquants.

Un nouveau tome de la collection, une belle adaptation que je vous invite à lire.

 

Par BERTHOLD, le 21 janvier 2021

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