Contes africains en BD
Neufs contes africains nous sont racontés en BD :
– Le premier qui parle
– La poignée de poussière
– La reine des oiseaux
– La petite grenouille
– Fourmis et termites
– La guerre entre les quadrupèdes et les oiseaux
– Les trois antilopes
– La queue des animaux
– L’avare
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782849491195
Notre avis sur Contes africains en BD
En parallèle d’un recueil de contes arabes adaptés en bandes dessinées, les éditions Petit à Petit ont sorti ce recueil se penchant plus, lui, sur des contes venus d’Afrique Noire.
Des neufs contes, la plupart ont été scénarisés par Gaet’s. Comme ils sont mis en images par des dessinateurs différents (et aux styles différents), on ne peut pas vraiment retrouver dans l’ensemble un "style Gaet’s". Il faut dire que les récits sont très courts et laissent ainsi assez peu de liberté à l’auteur.
Certains contes ne vous seront peut-être pas complètement inconnus. Par exemple, vous avez peut-être comme moi un jour lu parmi vos mails pas trop sérieux une "adaptation coquine" du premier. Ou bien avez-vous eu la chance de lire La queue des animaux version Ced, aux éditions Makaka, dans ses Contes à dormir debout ? La petite grenouille, aussi, peut sembler familière… Et c’est normal. Les contes faisant partie de la culture publique, on ne peut pas s’étonner que certains soient parvenus à nos oreilles !
C’est aussi ce qui fera qu’on sera indulgent avec certaines chutes d’histoires : on ne peut pas mettre à 100% nos déceptions sur le dos des auteurs. Parmi ces contes, par exemple, notamment dans La petite grenouille, on a l’impression qu’une suite pourrait exister ; mais quand on tourne la page, hop, on est déjà passé à la suite. Fourmis et termites terminent limite en queue de poisson, aussi, dans la narration. Bref, on se demande si certaines histoires n’auraient pas gagné à être développées sur une ou deux pages de plus, voire librement revisitées (mais là est le dilemme quand on veut coller à une culture existante sans la trahir ou la déformer…)
Au bilan, Contes Africains en BD est une bonne lecture et sans doute un tremplin pour les nombreux auteurs du collectif, un bon catalogue de talents mis à l’épreuve sur un sujet relativement restreint.
Les styles graphiques et la sagesse des histoires vous feront sûrement préférer certains contes aux autres. J’avoue mes préférences pour La poignée de poussière et pour L’avare. Et vous ?
Par Sylvestre, le 20 mars 2008
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