Contes cruels du Japon
Huit histoires de fantômes et d’êtres surnaturels, issus du folklore japonais. Huit histoires qui nous présentent des personnages hantés par des fantômes, dérangés dans leur quotidien par ces croyances ancestrales ou simplement maudits. Ils doivent accepter de subir ces épreuves coute que coute, qu’importe le prix !
Par fredgri, le 19 septembre 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756016603
Notre avis sur Contes cruels du Japon
Avant tout la couverture m’a beaucoup plu. On y voit représentés une pléiade de personnage certainement issus du folklore japonais. C’est à la fois séduisant mais inquiétant. J’aime bien ces albums qui nous permettent de découvrir des contes, des histoires issus d’une autre culture, d’autant que ça nous permet aussi de sortir des schémas habituels qu’on connait avec nos contes traditionnels européens ou encore ces contes mythologiques à base d’héroïsme viril. Alors qu’ici, nous nous retrouvons dans une trame qui rappelle bien plus les histoires d’horreur, fantastiques, qui n’essaient pas de nous rassurer avec une morale finale pesante, tout en gardant une grande part de mystère.
Je ne suis, en temps normal, pas forcément fan de l’écriture de Morvan, je trouve qu’il a tendance à tomber un peu trop dans la facilité. Ici, son écriture tend à s’effacer derrière la matière même des histoires, c’est étrange, mais cela donne un très bon équilibre, je trouve. Bon, il a peut-être un peu trop développé certaines histoires au détriment d’autres qui ne sont traitées que sur quelques pages. Cela créé un petit déséquilibre dans la lecture, les trois derniers récits méritant certainement un peu plus de profondeur aussi. Mais qu’importe, l’ensemble se tient très bien et les lectures sont vraiment sympas.
J’ai été agréablement surpris par le graphisme. J’avais feuilleté dans un premier temps les pages de l’album et j’en avais gardé un sentiment assez mitigé, ce côté "manga", même si je le trouvais adapté parfaitement à l’ambiance, ne me parlait pas trop. Mais, en lisant pour de bon, dès les premières pages, on découvre un graphisme très fin, très subtil. Saito Naoki a peut-être tendance à trop exagérer les expression, rajoutant un petit côté "grotesque" parfois, mais il reste toujours dans le ton du récit. Cela passe très bien.
Par FredGri, le 19 septembre 2011
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