CORSAIRES D'ALCIBIADE (LES)
Alètheia

Après avoir échappé à son adversaire patenté, le comte d’Anastor, et aux navires anglais qui la poursuit sans relâche, l’équipe des récupérateurs de la société secrète Alcibiade a été récupérée par le Daymio Hirougawa, l’associé de l’énigmatique Edinger, transfuge de ladite société. En cette île de Yaku-Shima où une bataille se prépare initiée par l’empereur nippon et épaulée par la sinistre organisation, les cinq équipiers d’élite apprennent enfin le rôle réel d’Alcibiade et se doivent ainsi de préserver les données de la dernière arme mise au point par celle-ci. Toutefois, la bataille qui fait rage les oblige à fuir une nouvelle fois pour être rattrapés par ceux qui les traquent inlassablement. La partie est loin d’être gagnée et chacun va devoir, face à un adversaire à déterminer, qu’à aller de son courage, de ses aveux et pour certains, de leur traîtrise.

 

Par phibes, le 21 septembre 2010

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Notre avis sur CORSAIRES D’ALCIBIADE (LES) #5 – Alètheia

Le commando d’élite de l’énigmatique organisation d’Alcibiade n’en a pas fini avec cette dernière qui a décidé de les recadrer selon ses aspirations. Maryline, Mike, Cynthia, Peter et Lydia, les cinq agents secrets, ont enfin compris la finalité des exactions de leur employeur et se doivent de fuir.

En ce cinquième épisode qui clôt le premier cycle des aventures du quintet, l’animation est à son comble et les révélations, conformément au sous-titre qui en grec veut dire vérité, fusent. Le contexte est chaotique, surdimensionné par cette effusion mécanique, entretenu par une course-poursuite endiablée à travers les mers et les airs qui ne laisse la place qu’à des affrontements de tout acabit.

L’action est au rendez-vous, perpétrée par une organisation secrète omniprésente et manipulatrice. Denis-Pierre Filipi gère superbement son aventure aux accents "steampunk" prononcés, et joue sur le spectaculaire, dans une profusion de combats au cœur desquels les masques tombent et des alliances stratégiques se dévoilent.

Il est certain qu’Eric Liberge joue sur une palette graphique on ne peut plus variée et très informatisée. L’univers ultra-mécanisé qu’il a impulsé depuis cinq tomes maintenant atteint son paroxysme quant aux nombreuses évocations très perfectionnées et techniques de navires de tout bord. Les combats sont extraordinaires, emplis d’explosions authentiquement probantes. Le mix entre ses personnages et les décors est assez cohérent et donne réellement une impression de surdimensionnement oppressante.

Une fin de cycle sophistiquée et explosive pour un épisode où la course-poursuite engagée prend des allures de space-opéra à petite échelle.

 

Par Phibes, le 21 septembre 2010

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