CORTO MALTESE
La ligne de vie
Fin des années 1920. Alors qu’il travaille sur son bateau, qu’il a nommé La Nina de Gibraltar, Corto Maltese reçoit la visite de Bouche Dorée. Celle-ci lui parle de Edward Herbert Thompson, un archéologue qui pille, depuis des années, la cité maya de Chichen Itza. Bouche Dorée connait des millionnaires chinois prêts à payer une fortune pour la collection d’objets de jade de cet homme.
Corto est un peu vexé que son amie le considère comme un voleur.
Elle lui demande d’effectuer une mission pour elle. Et en regardant les mains du marin, elle a un choc ! Sa ligne de vie est en train de s’écourter…
Par berthold, le 5 novembre 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203276468
Notre avis sur CORTO MALTESE #17 – La ligne de vie
La ligne de vie est la nouvelle aventure de Corto Maltese.
Juan Dias Canales et Ruben Pellejero nous invitent à suivre le héros créé par Hugo Pratt en 1967, dans une aventure au Mexique, à la fin des années 1920.
La ligne de vie est un sujet important dans l’histoire de Corto Maltese. Dans sa biographie, nous apprenons qu’il se l’était rallongée en se coupant lui même. Cette fois-ci, Corto retrouve Bouche Dorée – qui veut lui confier une mission – et elle se rend compte que la ligne de vie sur la main du marin s’est écourtée.
Et l’aventurier de se lancer dans cette affaire où il doit approcher un archéologue qui s’est approprié les trésors d’une cité maya, pour négocier des objets de jade. A partir de ce moment, Corto va se retrouver au milieu de la Guerre des Cristeros, qui a duré entre 1926 et 1929, période peu connue de l’histoire du Mexique, mais qui a été très violente.
Dias Canales nous invite à lire un excellent récit riche en surprises et rebondissements. Il y met quelques personnalités historiques de cette époque comme Lindbergh. Mais là où il fait fort, c’est avec le passage avec Raspoutine dans un rôle inattendu et, surtout, la participation de Banshee, la belle Irlandaise, qui avait marqué Corto lors d’une aventure en Irlande, pendant la Première Guerre mondiale. Et les retrouvailles entre les deux sont magnifiques. Leurs scènes sont magiques, romantiques.
Dias Canales met aussi de l’humour dans ce récit dramatique, au vu du sujet. Et le final est des plus réussis, il est tout simplement grandiose. Le scénariste nous montre aussi, dans une scène de rêve, les parents de Corto et ce dernier plus jeune.
Ruben Pellejero illustre, une nouvelle fois, avec brio cette aventure. Il est un digne héritier d’Hugo Pratt, pas comme l’autre bellâtre qui dessine des aventures d’un faux Corto Maltese dans les années 2000.
Pellejero est un grand artiste. Un vrai. Et cela se voit dans sa façon de mener l’histoire, de cadrer les plans et dans sa mise en couleurs. Lui aussi a su magnifier les scènes entre Corto et Banshee par la seule efficacité de son coup de crayon. Il a su insuffler un souffle épique dans cette aventure mexicaine.
La ligne de vie est un très bon tome, une aventure de Corto Maltese dans un contexte méconnu, qui mérite toute votre attention. Plongez-vous aux côtés du marin de la Nina de Gibraltar pour une histoire hors du commun.
Par BERTHOLD, le 5 novembre 2024
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