CORTO MALTESE
La Ligne de vie - Edition noir et blanc
Fin des années 1920. Alors qu’il travaille sur son bateau, qu’il a baptisé La Nina de Gibraltar, Corto Maltese reçoit la visite de Bouche Dorée. Celle-ci lui parle d’Edward Herbert Thompson, un archéologue qui pille, depuis des années, la cité maya de Chichen Itza. Bouche Dorée connaît des millionnaires chinois prêts à payer une fortune pour la collection d’objets de jade de cet homme.
Corto est un peu vexé que son amie le considère comme un voleur.
Elle lui demande d’effectuer une mission pour elle mais en regardant les mains du marin, elle a un choc !
Sa ligne de vie est en train de s’écourter…
Par berthold, le 8 janvier 2025
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203276468
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Notre avis sur CORTO MALTESE #17 – La Ligne de vie – Edition noir et blanc
Lorsqu’un nouvel épisode de Corto Maltese sort, Casterman propose toujours deux versions : une en couleur et une en noir et blanc. Cette dernière se présente sous un format un peu plus grand, avec une matière différente pour l’habillage. Des pages d’introduction sont ajoutées au récit avec des croquis de Rubén Pellejero.
Dans cette édition, l’introduction est signée par Benoît Mouchart, le directeur éditorial des éditions Casterman. Outre les dessins et croquis, le lecteur a droit à une présentation des personnages historiques qu’il croisera tout au long du récit. Tout cela permet de bien aborder cette aventure et de bien comprendre les enjeux de la guerre qui a touché le Mexique entre 1926 et 1929 : la révolte des Cristeros.
Le dessin de Rubén Pellejero, tout simplement en noir et blanc, est magnifique. Pour ce nouveau tome, la version en noir et blanc, est bien plus belle que celle en couleurs. Les images sont d’ailleurs bien plus fortes dans cette édition. La puissance du dessin de Pellejero ressort mieux ainsi. Il parvient à nous toucher bien plus que dans celle avec la mise en couleurs. C’est là aussi que le lecteur peut se rendre compte que l’artiste reste bien dans les pas d’Hugo Pratt.
Le récit de Juan Diaz Canales est prenant. Cette aventure réserve encore bien des surprises. Il y a une guerre au Mexique et ça parle de football, entre autres. Nous avons des curés qui mènent la bataille et un étrange padre qui semble connaître Corto ; une des meilleures surprises de cette aventure. Un autre étonnement concerne Banshee ; quel plaisir de la retrouver et de s’évader avec de beaux moments romantiques entre elle et Corto, comme Pratt l’avait fait dans l’album Les Celtiques. Le scénariste montre aussi l’hypocrisie de certains durant cette période. Le final de cette aventure est très réussi.
La Ligne de vie est une aventure de Corto Maltese qui s’apprécie mieux dans sa version noir et blanc. Une aventure étonnante dans un conflit oublié, remis sur le devant de la scène grâce aux talents conjugués de Juan Diaz Canales et Rubén Pellejero.
Par BERTHOLD, le 8 janvier 2025
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