CORTO MALTESE : EN NOIR ET BLANC
Corto Maltese en Sibérie
Hong Kong, entre la fin des années 1918 et avril 1920.
Corto Maltese retrouve Raspoutine. Dans sa maison, il manque de se faire tuer. Une société secrète chinoise, Les Lanternes Rouges, lui demande d’accepter une mission : traquer et dérober le train transportant l’or de la contre-révolution russe. Corto et Raspoutine acceptent la proposition.
C’est le début d’une longue aventure…
Par berthold, le 26 juillet 2012
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782203033580
Publicité
Notre avis sur CORTO MALTESE : EN NOIR ET BLANC #7 – Corto Maltese en Sibérie
Corto Maltese n’a pas fini d’entrainer des lecteurs dans ses aventures et ce, même avec ces nouvelles éditions en noir et blanc.
Ce tome 7 intitulé Corto Maltese en Sibérie est l’un des titres phares, cultes de la série. Le livre est sorti pour la première fois en France en 1979. Il est sorti dans la collection (A suivre) de Casterman.
Ce récit d’Hugo Pratt nous entraine dans divers paysages pour une longue et grande aventure. Raspoutine, qui en réclamait une, n’est donc pas déçu, tout comme le lecteur.
L’auteur va nous faire croiser la route de quelques personnages historiques comme le fameux baron Von Ungern entre autres. A bord de bateaux, de trains et même d’avions, nous allons faire un long voyage bien dépaysant et nous entrainant dans une aventure où le danger rôde pourtant à chaque page.
Pratt a ce talent de conteur qui fait que le lecteur, l’amateur, se laisse emporter sans problème. Il suit les mots, les cases, les images et se laisse entrainer dans l’action en étant le troisième compère de Corto et de Raspoutine.
Cette histoire est l’une des plus belles que j’ai pu lire en bandes dessinées. La fin reste un grand moment d’émotion avec ce passage entre Corto et la jeune femme, Shangaï Lil. Ce tome révèle quelques grands moments spectaculaires comme lors de l’attaque du train, ou l’attaque du bateau.
Graphiquement, c’est toujours aussi superbe. Le noir et blanc est bien mis en avant par la qualité de cette édition. Cela permet d’admirer l’art de Pratt et comment il met en avant la lumière dans ces pages.
Corto Maltese n’a pas fini de nous faire rêver, avec ces récits, ces aventures qui n’ont pas pris une ride et qui se lisent toujours avec un grand plaisir.
Bref, si vous n’avez pas encore plongé dans l’univers de Pratt, c’est encore le moment : n’hésitez pas !
La Sibérie et les trains qui la sillonnent à cette période vous attendent !
Par BERTHOLD, le 26 juillet 2012
Dans la même série
CORTO MALTESE : EN NOIR ET BLANC
Publicité