CORTO MALTESE : EN NOIR ET BLANC
Fable de Venise

Venise.
Corto Maltese est dans cette ville à la recherche d’une précieuse émeraude qui aurait des vertus magiques, la "Clavicule de Salomon". Son vieil ami, le baron Corvo, lui avait envoyé avant sa mort une lettre l’incitant à se lancer dans cette quête. Mais pour l’instant, Corto a des ennuis, on lui tire dessus et le voilà que fuyant sur les toits, il tombe et perturbe une réunion de francs-maçons…

 

Par berthold, le 4 janvier 2012

Publicité

Notre avis sur CORTO MALTESE : EN NOIR ET BLANC #8 – Fable de Venise

Fable de Venise ou Sirat al Bunduqyyiah est une drôle d’aventure de Corto Maltese.
Hugo Pratt situe l’intrigue dans cette ville magique, mystérieuse aux quartiers secrets. Bien sûr, Pratt et Corto nous ont déjà emmenés dans Venise lors de l’aventure de L’ange à la fenêtre d’Orient, par exemple. Mais ici, l’auteur nous fait visiter et découvrir la ville dans divers endroits auréolés de mystères.

Corto Maltese, comme à son accoutumée, à l’art de s’attirer les ennuis. Ici, il va rencontrer divers personnages qui vont le suivre dans cette recherche d’un trésor, cette émeraude nommée la Clavicule de Salomon. Bien sûr, la farce va virer au drame et il y aura des morts et des pleurs. Mais Pratt, dans les dernières pages, va nous montrer que tout ceci est une fable et comme Corto Maltese, nous attendons d’entrer dans une autre histoire devant cette porte.

Fable de Venise est une belle histoire qui commence comme un récit d’aventures mais se poursuit comme un récit policier avant de nous entraîner dans le rêve, le magique.
Hugo Pratt montre encore une fois la force de sa narration, la puissance de son imagination et tout son talent au dessin, surtout lorsqu’il nous fait sa visite personnelle de cette ville mystérieuse qu’est Venise, la ville étant l’un des personnages principaux de cette aventure.

Cette nouvelle édition en noir et blanc permet de mieux admirer le graphisme d’Hugo Pratt et de retrouver vraiment une meilleure impression de ces planches. Lors de la première édition en noir et blanc, certaines pages étaient comme "effacées". Ici, le rendu est magnifique.

Alors, n’hésitez pas et venez avec nous dans cette histoire, cette fable et découvrez les secrets de Venise…

 

Par BERTHOLD, le 4 janvier 2012

Publicité