CORTO MALTESE
Les Celtiques

Après m’être plongé dans l’ambiance du film, j’ai décidé de remettre le nez dans mes vieux Corto. Et quel délice de retrouver « les Celtiques »…
Tout d’abord, les scénarios sont extrêmement puissants et concis. Chaque histoire se déroule dans la même période (1917-1918) et montre combien la vie est complexe : on ne peut résumer une période historique à des évènements datés, car dans la trame tissé par l’Histoire se débattent des individus, aux motivations et aux intérêts divergents, qui coexistent et interagissent sans qu’il y ait besoin d’une trame centrale forte. Le seul point commun à tous les récits du recueil est évidemment Corto, mais parfois son rôle est très discret.
Corto apparaît comme un catalyseur, plus que vraiment comme le héros principal, et son attitude est celle du héros voyageur qui a des amis partout, dénoue les histoires sans vraiment s’immerger. Il reste toujours dans un équilibre subtil entre la cupidité et la générosité, l’engagement militant et le refus des dogmes, l’attirance pour des femmes machiavéliques (« Mais pourquoi les femmes qui m’intéressent se trouvent toujours de l’autre côté ») et ses nombreux amis auxquels il reste toujours fidèle.
Le trait de Pratt accompagne à merveille ces ballades, qui sont à garder près de sa table de chevet, pour en lire une de temps en temps le soir et ainsi passer des nuits étranges et féeriques dans l’univers sans pareil de Corto…

Par TITO, le 8 mai 2003

C’est un très bon Corto Maltese. Les histoires sont étranges à souhait,
le dessin toujours aussi spécial, mais c’est extra! En plus, l’idée de faire
collaborer Corto et des représentants des légendes celtes tels que Merlin,
ou Morgane, est excellente.
A lire, ne serait-ce que par curiosité.

Par MAC, le 27 août 2002