CORTO MALTESE
Les éthiopiques

Vers la fin de la  première guerre mondiale, Corto Maltese, après la Bretagne ("Les celtiques") se retrouvent en Afrique.
En compagnie d’El Oxford, il fera la connaissance de Cush avec qui ils affronteront des Turcs.
Et comme le dit la phrase qui se trouve en couverture :
"…Où l’on parle de la rencontre de Corto Maltese et de son ami Cush et de leurs aventures au pays de l’encens, du santal …et des mimosas."

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CORTO MALTESE # – Les éthiopiques

Corto Maltese : un nom qui d’emblée vous entraine vers l’Aventure et les contrées lointaines.
Après la Bretagne , c’est l’Afrique. 
C’est dans un de ces épisodes "Au nom d’Allah le miséricordieux que Corto rencontre Cush , un des personnages les plus importants de l’oeuvre de Pratt (nous le retrouverons dans "Les scorpions du désert"). Cush est un nomade, un guerrier béni amer, solitaire, flegmatique et fidèle à la loi du Coran. Un personnage qui connait aussi des doutes (il fuira devant le danger -tout comme Corto Maltese dans "Et d’autres Roméos et Juliettes") et qui a aussi une mère (voir la réaction de Corto). 
Nous croiserons aussi le chemin du Lieutenant Tenton et du Capitaine Mac Gregor que nous avons vu dans "Ann de la jungle" et que nous croisons dans "Les scorpions du désert", dans le récit "les hommes-léopards du Rufiji". Ainsi que "Lord Personne", vu aussi dans "Ann de la jungle".
Corto Maltese
va aussi faire la connaissance de "Samaêl, le poison de Dieu", un ange déchu que nous retrouverons dans "A l’ouest de l’Eden".
Hugo Pratt signe 4 histoires toutes talentueuses du point de vue scénaristiques et graphiques.
Tenez, j’ai le livre ouvert pages 70 et 71 : Corto Maltese se bat contre les guerriers du Ras Yaqob : Corto court, frappe, tue et se retrouve sosu une avalanche de rochers ; les aplats de cet page rendent les effets de toutes beautés. Superbe !
Ces récits sont pleines de réferences : Kipling, Rimbaud, etc… Des scènes d’humours, des dialogues et scènes savoureuses entre Corto et Cush :
"-prenons le thé…
-jamais avant 5 heures de l’après-midi, Cush, jamais…"
bon, faut resituer la scène dans l’album.
Les africains de Pratt sont, commes les amérindiens, de toutes beautés. Ils ne tombent jamais dans la caricature ou le vulgaire.
Je ne m’attarde pas sur les détails concernant les armes, le suniformes tant Pratt était méticuleux dans ce domaine.
"Les éthiopiques" est une des oeuvres dont je ne me lasse jamais de relire ou de feuilleter les pages.
Du très grand art.
Ces 4 récits furent publiés en france pour la première fois dans PIF 183-194-204-217.

Par BERTHOLD, le 21 octobre 2005

Publicité