COURONNE DE VERRE (LA)
Rozebeke morne plaine

28 mars 1382, la veille des Rameaux. Le jeune roi Charles VI entre dans la ville de Rouen, enfin soumise. La révolte de la Marelle a été violente et la ville sévèrement punie.
Cinq jours après Rouen, le comte de Flandres, Louis de Male, s’apprête à aller châtier les bourgeois de Gand. Alors qu’avec ses officiers le comte décide de n’attaquer les Gantois que le lendemain pour les affaiblir un peu plus, ceux de Bruges, trop motivés, se lancent à l’assaut sans obéir aux ordres de Louis de Male, ce qui va provoquer le chaos et une grosse erreur pour la suite des événements…

Par berthold, le 2 juin 2024

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Notre avis sur COURONNE DE VERRE (LA) #2 – Rozebeke morne plaine

Quatre ans que nous attendions la suite de la série préquelle du Trône d’argile, La Couronne de Verre, la voici enfin en librairie.

Dans ce récit de bruit et de fureur, France Richemond, nous conte l’histoire du jeune roi Charles VI et de sa reconquête du royaume, mise à mal par ses oncles, à la suite de la mort de Charles V.

Ce tome 2 nous montre le chaos et le capharnaüm qui règnent en l’an 1382, en France. Il nous fait savoir aussi ce qui s’est passé en Angleterre, pour le jeune roi Richard, les deux pays étant en paix pour le moment, devant régler des problèmes internes.

La scénariste se permet quelques libertés avec les personnages, en mettant en scène les enfants des rues, amis de Charles VI. Ainsi ce Hennequin, ancien compagnon du roi et messager malheureux de Philippe Van Artevelde, qui va connaitre un triste destin à la guerre de Flandres. Elle parvient à faire passer une certaine émotion lors d’une scène spécifique. Le jeune Tanneguy du Chatel, du haut de ses 14 ans, commence aussi à prendre de l’importance auprès de son roi. France Richemond connait bien son sujet et retranscrit parfaitement ce Moyen-âge violent, nourri de guerres et de sang.

Bennato illustre avec brio ce récit. Son dessin est chargé en détails. Il est si riche qu’il frise le réalisme. Les cases se suivent à un rythme effréné. Les scènes de batailles, nombreuses, sont d’une rare violence. Le Moyen-âge semblait vraiment barbare et sauvage tel qu’il est représenté ici. L’artiste parvient à faire passer les bonnes émotions, surtout lorsqu’il s’agit des enfants. Les couleurs de Poupelin apportent énormément à la beauté de ces pages.

Rozebeke morne plaine est un bon récit. Il poursuit avec brio la série La Couronne de Verre et il nous tarde de lire la suite. Espérons que cela ne sera pas dans quatre ans !

Par BERTHOLD, le 2 juin 2024

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