Coutoo

Coutoo est mort. Mais Coutoo revit. Coutoo, le tueur fou au visage terrible, réapparaît dans New-York. Et, l’une après l’autre, de nouvelles victimes tombent sous la lame. Comme son père avant lui, l’inspecteur Kraft remonte la piste sanglante laissée par ce psychopathe dangereux.

Par melville, le 20 octobre 2013

Publicité

Notre avis sur Coutoo

Andreas écrit et dessine Coutoo en 1989, soit entre les tomes 4 (Lumière d’étoile) et 5 (Capricorne) de Rork. Oneshot sans lien avec Rork, Coutoo s’avère être une variation autour des mêmes thèmes chers à l’auteur et préfigure – avec un regard rétrospectif – une partie de l’approche qu’aura Andreas dans Capricorne. Un New-York fantasmé en toile de fond d’un polar intimiste où se tisse la toile de la famille et notamment la question de la filiation et de la transmission.

Complexe et passionnante, la narration d’Andreas met en place une à une les pièces d’une stratégie d’échec implacable. Plus que par les dialogues, l’intrigue se construit par l’image, à la fois le détail dans le plan et le sens du cadre et du montage. L’approche d’Andreas se rapproche bien plus de celle d’un metteur en scène que d’un scénariste, de l’expérience non verbale que peu offrir le cinéma.

A lire et surtout relire quand on aime follement Andreas !

Par melville, le 20 octobre 2013

Publicité