CRASH
Tome 2
Ce qui n’était pas prévu à la fin du tome 1, c’est que le belle Miyake tombe amoureuse d’un des mannequins de son agence. Mais voilà, ça arrive et elle se sent obligée de mettre de la distance entre elle et Kazuya, l’élu de son cœur du fait de leurs rapports professionnels.
De son côté, le brun Tatsuhiko, continue de vendre son corps dans l’intérêt de sa carrière. Malheureusement, durant une de ces parties, un de ses amants décède. Il s’agissait d’un des plus grands maîtres du cinéma japonais. La presse s’en empare, le jeune homme est choqué, l’agence de mannequin voit ses deux plus beaux modèles masculins s’éloigner.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
284965146X
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Notre avis sur CRASH #2 – Tome 2
Le tome 1 de cette courte série annonçait un récit difficile mais palpitant.
Le ton est bel et bien soutenu et l’histoire mêle autant la légèreté et le côté lisse de la vie que la douleur, voire les drames violents. En effet, cachées derrière les strass et les paillettes, se cachent des blessures intimes profondes. Ainsi , est évoqué notamment l’abus sexuel incestueux, sujet particulièrement lourd et douloureux.
La narration et le découpage font que le thème est traité avec tact, sans voyeurisme ni électrochoc mais sans non plus sous estimer ni diminuer les séquelles d’un tel crime.
Toute sa vie durant, l’enfant ayant été abusé sexuellement, portera en lui le souvenir de ses gestes et de ses actes (commis sous la contrainte), les répètera et les subira tout en essayant de les dominer, de les maîtriser en les monnayant. C’est un combat individuel à mener et le milieu du mannequinat se prête aisément à ce genre de situations.Virtuel, factice, rien n’est plus impalpable que ce décor là et les personnages qui s’y trouvent se maquillent autant qu’ils maquillent leur vie le temps nécessaire.
Alors pourvu qu’on arrive à faire le deuil de sa vie passée grâce à ces costumes, l’image de soi redorée par l’objectif dans un premier temps, peut ensuite prendre une toute autre dimension.
Tout le discours d’Erica Sakurazawa porte sur la manipulation d’abord par l’image, ensuite par l’argent au point de gérer les d’histoires d’amour. Sans concession, avec un dessin souple et appuyé, laissant sa part de charme à l’image, ce récit montre encore la sensibilité et le talent de la mangaka qui aborde librement et sans tabou un sujet pourtant compliqué.
Œuvre forte où le vénal et la cruauté règnent. Fortement conseillée.
Par MARIE, le 29 mai 2006
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