CREPUSCULE DES DIEUX (LE)
Kriemhilde

Alors que dans le monde des Dieux, la guerre qui doit décider du destin du monde a débuté et que Hell a lancé contre Asgard ses hordes, le monde des hommes est lui aussi secoué par les conflits.

Le royaume Burgond doit contrer tant bien que mal les assauts répétés des Saxons et sans le jeune Siegfried, les premiers auraient sans doute déjà été anéantis. Siegfried s’impose en effet comme l’allié miracle pour les Burgonds… L’allié qui seul parvient à tuer les créatures géantes grossissant les rangs ennemis et qui réussit ainsi à semer le doute dans le camp d’en face au point de les contraindre à battre en retraite !

Gunther, le roi Burgond, sait combien il est redevable à Siegfried, et il lui a demandé maintes fois de rester parmi eux afin d’assurer leur sécurité, mais ce fut toujours en vain : le jeune chevalier émérite répondant toujours qu’il se devait de rejoindre la belle qui habitait ses rêves et qui l’attendait, quelque part…

Mais la sœur de Gunther, Kriemhilde, ne voyant que son intérêt, a fait ingurgiter à Siegfried une efficace potion qu’un conseiller de Gunther lui avait proposée afin de faire oublier à Siegfried sa bien aimée… Malgré tout, et alors que les festivités précédant les noces étaient tout juste ouvertes, un invité revenant d’un long voyage a parlé à la foule de la reine d’Islande et de la manière de gagner son cœur. Une information qui risquait bien de contrer les plans de l’ambitieuse Kriemhilde…
 

Par sylvestre, le 19 décembre 2010

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Notre avis sur CREPUSCULE DES DIEUX (LE) #5 – Kriemhilde

Dans ce genre d’histoires où l’un des deux mondes parallèles est un monde peuplé de dieux, on est généralement plus curieux de suivre ce qu’il se passe côté dieux puisqu’on est plus à même d’y assister à des événements magiques ou à des scènes extraordinaires ; ces scènes dont on est friand lorsqu’on va vers ce genre de lectures. Pourtant (est-ce parce que les dieux sont représentés sous des apparences humaines pour la plupart dans cette série ?), dans ce tome 5 de la bande dessinée Le crépuscule des Dieux, on préférera suivre l’intrigue et pressentir les complots tournant autour du personnage de Siegfried dans le monde des hommes, un monde des hommes qui, je vous l’accorde, trouve les limites de sa crédibilité avec ces géants "Jotun", impressionnantes créatures alliées des Saxons, plutôt tout droit issus d’un univers de HF que d’une réalité bien cartésienne !

Le parallèle entre ces deux mondes – des dieux et des hommes – est bien équilibré et chacun d’entre eux offre son pesant de combats, d’effets spéciaux ou d’actions, d’importance relationnelle et de suspense. Celui sur lequel on est laissé en fin d’album est un bon tremplin vers la suite du récit, concentrant les forces des différents tableaux et rythmant la promesse d’un dénouement imminent en sautant de plus en plus rapidement d’un monde à l’autre avant ce qui sera le dernier volume d’un cycle dont le titre est d’ores et déjà annoncé : Ragnarok…
 

Par Sylvestre, le 19 décembre 2010

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