CROIX DE CAZENAC (LA)
Ni dieux, ni bêtes

1916. Nous sommes en plein conflit mondial. Les français et les allemands sont face à face ; tant sur le terrain qu’au niveau des services secrets.

Les américains ne sont pas loin non plus, mais ne prennent pas (encore) part à cette guerre : « Tant qu’il y a du business à faire, nous n’interviendrons pas. »

Et l’aubaine prend alors le visage de Snyder, l’interlocuteur d’outre-atlantique, qui participe à des réunions tantôt avec les uns, tantôt avec les autres… Ces réunions, bien qu’ayant des objectifs diplomatiques, sont chaque fois tenues sous le sceau de la méfiance entre les parties. Elles sont donc aussi le moyen de faire le point sur qui trahit qui.

Et comme Etienne Cazenac est passé sous influence du baron von Straufenberg, les certitudes sur ses intentions sont floues…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CROIX DE CAZENAC (LA) #6 – Ni dieux, ni bêtes

Sixième tome de la série, « Ni dieux, ni bêtes » vient clôturer le cycle du loup. Sur fond de guerre subtile, le spectre du chamanisme qui lie Etienne Cazenac au baron von Straufenberg plane toujours autant. Car si l’on peut déplorer l’importance accordée à cette dimension spirituelle qui donne à des êtres intelligents des attitudes irrationnelles, on ne peut qu’accepter qu’elle est le ciment de l’histoire. On doit donc se forcer à y croire pour continuer dans l’aventure : opacité des services secrets, mystères du chamanisme… Notre attention est soumise à rude épreuve ! Et les faits sont là ; le lecteur est « hors complots » et il sera tout aussi surpris d’apprendre certaines choses que ceux à qui ces « surprises » sont destinées !!!

Au niveau du dessin, Stalner est fidèle à lui-même. On se régale des planches en pleine page, à bords perdus, des premiers visuels de chaque chapitre. C’est haut en couleurs !

Fin du cycle 2, donc, mais en attendant le troisième : le plaisir continue pour ceux qui adhèrent. Quatre tomes, en effet, sont encore à venir. Pas rien !

« Tu n’entendras plus parler de croix ! », lit-on dans la dernière case de ce tome 6. Mon œil ! On ne change pas une équipe qui gagne !…

Par Sylvestre, le 5 septembre 2005

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