Crux Universalis

 
Quatre histoires courtes en plusieurs planches, deux récits d’une page et de nombreuses illustrations intercalées entre tout ça composent ce très visuel Crux Universalis dont le format magnifie en effet des dessins qu’on avait, pour certains en tout cas, découverts sur les pochettes plus petites de livres de poche…
 

Par sylvestre, le 29 juin 2013

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Notre avis sur Crux Universalis

 
Après celui figurant sur la couverture, le dessin d’un peintre palette en main (voir l’extrait) précède la page de titre en début d’album. C’est ce même dessin qu’on retrouve en quatrième de couverture (sur l’édition de 1987 en tout cas), la tête dudit personnage y ayant été remplacée par celle, prise en photo, de Enki Bilal.

C’est par une histoire en noir et blanc qu’on plonge dans le corps de ce recueil de réalisations de l’artiste dont le titre, Crux Universalis, se révèle dû au nom de l’ordre religieux auquel appartient le héros de cette première histoire. Trois autres récits suivront, tous empreints d’humour ; on les découvrira à chaque fois après avoir feuilleté des illustrations les séparant. Elles sont assez hétéroclites, ces petites histoires, mais c’est une bonne chose en cela que le non initié trouvera ainsi la dose bonne, ne se voyant pas poussé dans de lassantes longueurs ou dans de trop inaccessibles contextes… Ce que le fan regrettera par contre, lui qui au contraire aurait préféré s’immerger plus durablement dans ces tableaux si particuliers, propres à l’auteur et à quelques autres noms de la bande dessinée jouant à la même époque dans les mêmes registres.

Doux lorsque leurs couleurs les rendent plus chauds ou ressemblant à des peaux tailladées lorsque le crayon de l’auteur les a fait naître à partir d’une multitude de petits traits, les dessins de Enki Bilal savent autant être expressifs lorsqu’il est question de chair que lorsqu’il est question d’entités mécaniques. La petite diversité des réalisations exposées dans Crux Universalis vous laissera le loisir de l’observer et vous aurez peut-être même le plaisir de reconnaître ici une affiche de film ou là une couverture de roman que vous aviez déjà vue jadis sans savoir qui en était l’auteur. A moins qu’à l’époque déjà, son style vous était devenu reconnaissable entre tous…
 

Par Sylvestre, le 29 juin 2013

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