Cry Wolf Girl

Depuis qu’elle est petite Dawa vit dans l’angoisse des loups, elle a peur qu’ils attaquent… Quand elle découvre une touffe de poils accrochée à l’écorce d’un arbre, elle devine que son cauchemar risque de bientôt se réaliser, elle essaye de prévenir les adultes, mais bien évidemment on ne la croit plus…

Par fredgri, le 6 février 2024

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Notre avis sur Cry Wolf Girl

L’idée de ce petit album est donc assez simple, illustrer presque littéralement l’adage « A force de crier au loup, plus personne ne te croit ». Une proposition qui tient bien plus sur son approche graphique que sur l’originalité de l’intrigue. Et pourquoi pas, après tout.

On suit donc les pas hésitants de la jeune Dawa qui peine à convaincre les ainés de sa tribu de la présence d’une meute de loups qui menace d’attaquer le village. Jour après jour, elle revient à la charge, tente de se faire entendre, mais personne ne veut plus l’écouter, car depuis qu’elle est petite elle n’a cessé de crier en vain la même chose, sans que rien ne se manifeste.
Pour Dawa, le loup est une figure fantasmagorique qui personnifie ses angoisses face à l’extérieur, à ce qu’elle ne comprend pas, au fait d’être seule après la mort de ses parents. Il l’observe dans le moindre recoin sombre de la forêt, elle s’imagine les entendre, encore et encore… Mais voilà, un jour…

Cependant, derrière ce fond qui voit une jeune fille tenter de dépasser ses peurs, Ariel Ries nous offre une proposition graphique de toute beauté. Avec une vraie réflexion sur la dynamique des planches, sur les cadrages, sur la violence qui se devine dans les coups de pinceau numérique… C’est magnifique, complètement en harmonie avec les tensions que l’on devine vite.
Une très belle prestation qui vaut à elle seule l’achat de l’album.

Une très intéressante découverte.

Par FredGri, le 6 février 2024

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