CRYING FREEMAN
Tome 1

Alors qu’elle peint sur les hauteurs de Hong Kong, Emu Hino assiste à un assassinat. Elle voit de près l’assassin à l’ étrange regard plein de larmes. Il s’approche d’elle et se présente : Mr Yo !
Emu comprend qu’il devra la tuer mais cette certitude ne l’empêche pas de tomber amoureuse de cet homme très sûr de lui, très jeune et très beau… au point qu’elle le peint.
Plus tard, son chemin recroise celui de Mr Yo dans les mêmes conditions. Mais cette fois la police l’intime à témoigner. Silencieuse, elle rentre chez elle où l’attend déjà celui qui devrait être son assassin mais qui sera son amant.
Au milieu de cet univers mafieux empli de meurtres et de violences, naît l’improbable : l’amour ! Ces deux là vont alors devoir se battre contre tous pour sauver ce qu’ils sont en train de découvrir.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CRYING FREEMAN #1 – Tome 1

Crying Freeman – littéralement : « L’homme libre qui pleure » est tout simplement un petit chef d’œuvre des Japonais Koike (scénariste) et Ikegami (Dessinateur). Cette oeuvre a été vendue a des milliers d’exemplaires et a été adaptée en dessin animé et en long métrage réalisé par Christophe Gans (Français).
L’histoire est paradoxale et en cela particulièrement captivante.
D’abord on pénètre dans l’univers mafieux japonais avec le clan des « 108 Dragons » et on est amené à connaître les méthodes de formation ou d’initiation au combat et à la défense. Au milieu de la pratique des arts martiaux, le sentiment amoureux se fait une place majeure. Le héros est un tueur implacable et puissant mais il est aussi angélique, très amoureux au point de changer les règles du jeu et de se laisser envahir par sa sensibilité et le romantisme qui est en lui.
Le dessin est superbe, beaucoup de caractère et de personnalité pour les héros. Le trait précis sert admirablement autant le mouvement presque scénique, une vraie base au film long métrage qui suivit, qu’aux scènes d’amour très sensuelles.
Le charme opère sans provocation, une vraie douceur au milieu d’une violence froide et sans appel. Le ton est direct et percutant et le dessin beaucoup plus enveloppant contraste et équilibre la narration. Le mélange est juste .Les trames sont choisies avec justesse et parcimonie, rien de trop ni trop peu, y compris les grisés faisant office de rectangle blanc.
Si vous avez loupé ce manga, alors faites comme moi, plongez-vous dans cette histoire, vous allez être subjugué.

Par MARIE, le 28 mars 2004

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