CYCLE D'OSTRUCE (LE)
Désillusion

Dans l’ancienne Russie sur le déclin, le Dragon impérial vient d’être assassiné par une de ses Drack défenderesses, Ajjer. Après avoir assassiné ses soeurs et dérobé le dernier oeuf impérial, elle a pris la fuite à travers un pays glacé, aux contrées mystérieuses. Gravement blessée, Ajjer est menée, suite aux prédictions de Katiana, à un asile désaffecté pour y être soignée. Elle est alors prise en charge par le médecin des lieux et ses étranges infirmières dans une atmosphère glauque et hostile. Profitant de son état de faiblesse, Iron l’ogre, lui subtilise l’oeuf impérial dans l’espoir de gagner la cause de son peuple auprès du pouvoir vacillant. Entre la vie et la mort, en plein délire, Ajjer va devoir retrouver forces et esprits pour se dépêtrer de ce mauvais pas. L’aide de Katiana et d’étranges personnages ne sera pas de trop.

Par Isa, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CYCLE D’OSTRUCE (LE) #3 – Désillusion




J’attendais ce troisième tome avec impatience et je n’ai pas été déçue. Chaque album possède son lot de surprises et l’intrigue est parfaitement relancée à chaque fois. Pour le coup Ajjer la puissante Drack est en position de faiblesse et dès le début de l’album, on attend de savoir de quelle manière elle va pouvoir s’en sortir.

De plus, elle est, dès le début, séparée de l’objet pour lequel elle a trahi et massacré les siens. Cet état de fait donne encore plus de piquant à l’intrigue puisque depuis le début de la série, on se demande ce qu’elle compte en faire et où la mènera sa fuite en possession de l’oeuf impérial au travers de cette Russie hostile.

D’un point de vue graphique, là encore, tout est à sa place : l’atmosphère étrange de ce sanatorium aux couleurs verdâtres, les paysages enneigés avec parfois quelques touches colorées qui ressortent magnifiquement et mettent en valeur l’ensemble, les couleurs profondes, vives ou contrastées mettant en avant les personnages et l’action… Le rouge est la signature de la série à la fois somptueux et agressif.

Cette fois, quelques concessions sont faites avec une réussite incontestable, soumission à l’intrigue oblige.

Une chose est certaine, j’attends déjà impatiemment et en toute confiance de lire le prochain album…

J’oubliais, je trouve cela bien sympa d’avoir des couvertures d’album à l’image du graphisme produit tout au long des planches. C’est toujours plus plaisant qu’un ouvrage, qui nous a attiré par sa couverture, tienne toutes ses promesses au moment de découvrir les planches.




Par Isa, le 9 avril 2009

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