CYCLISTES (LES)
Roue libre
Affiliés dorénavant au club cycliste de Villard, Nico, Alain, Chris, Doumé et Candice profitent des bons conseils de son président Monsieur B et peuvent, mordus comme ils sont, assouvir pleinement leur passion pour la petite reine. Et grâce à ça, l’on peut leur concéder qu’ils sont loin d’astiquer les rivets de la selle, surtout quand il s’agit de faire les 400 coups… de pédales !
Par phibes, le 20 juillet 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782749307688
Notre avis sur CYCLISTES (LES) #2 NE – Roue libre
En même temps que le premier opus, la maison Vents d’Ouest remet dans les bacs, actualité sportive oblige, le deuxième tome de la série initiée par Laurent Panetier et Cédric Ghorbani. Dédiée à la petite reine, cette saga est l’occasion pour ce sympathique tandem d’animer un quintet de personnages qui ont pu précédemment démontrer leur propension à mener de front, et leur béguin pour le vélo, et leur aptitude à faire des gags.
Ce nouveau florilège d’historiettes reste dans la même veine humoristique que le tome antérieur. En grand amateur du deux roues, Cédric Panetier s’amuse gentiment à placer ses cinq cyclistes de prédilection et leurs accompagnants dans des situations qui, inévitablement, doivent se terminer par une chute (parfois de vélo à voir le premier de couverture) comique. Ayant attribué à chacun des prédispositions particulières (Nico est potentiellement un bon cycliste, Alain est le roi de la bricole, Chris est un matheux, Doumé est un gros gourmand et Candice est une jeune fille sérieuse très appréciée par Alain), il se joue de ces caractéristiques et de ce fait, alimente ses gags. A cet égard, l’on pourra une fois de plus constater que la plupart des gags proposés n’atteignent pas des sommets extraordinaires et ont tendance plutôt à rester dans des dispositions plutôt gentillettes, sans déclencher les effets escomptés.
Au niveau du dessin, Cédric Ghorbani maîtrise son sujet et nous donne à voir un style qui évidemment peut faire mouche. Ses personnages, qui ne manquent pas de montrer leur passion du cycle en portant en toute occasion casques et tenues adéquates, dégagent une sympathie des plus agréables. Le trait semi réaliste qu’emploie l’artiste reste bien agréable dans ses proportions humoristiques et donne un petit plus à l’ensemble.
Un deuxième tome gentillet qui peut être destiné à un large public, amateur ou non de la petite reine, mais qui a tendance à manquer un tantinet de consistance dans les gags.
Par Phibes, le 20 juillet 2014
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