D'Aston Martin à 007
Depuis 1962 la licence James Bond se décline au grès des acteurs qui incarnent le fameux espion anglais. Mais, progressivement, cette "légende" s’étoffe de mille et une anecdotes, elle suit un jeu de l’oie très codifié qui peut en agacer certains mais qui fait surtout le bonheur de nombreux fans. Ce livre se propose donc, de façon quelque peu ludique, par le biais d’un abécédaire, de faire le point sur un certain nombre de ces éléments constitutifs, ainsi que sur certaines rumeurs qui ont émaillé ces 50 ans de James Bonderies !
Par fredgri, le 7 octobre 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782755609400
Notre avis sur D’Aston Martin à 007
Quand on discute avec des amateurs de cinéma, il y a des sujets qui font "tâche", et "James Bond" est bien l’un des plus représentatifs. Après tout, il s’agit là de la licence la plus déclinée au cinéma, et donc d’une des plus commerciales. Avec des codes extrêmement répétitifs et caricaturaux, ces James Bond n’ont jamais cessé de surfer sur une sorte de fantasme collectif, celui du super agent entouré de très belles femmes et réussissant toujours les missions les plus improbables. Au même titre que ces super-héros ou autres mythes cinématographiques, l’espion anglais va aussi rapidement s’enfermer dans une série de codes qu’il va devoir respecter s’il veut continuer à maintenir son lot de fans !
Et c’est ce qui agace le plus, je pense, ses détracteurs. Car malgré les époques, malgré les acteurs et les réalisateurs qui se sont succédés, les fondamentaux restent là. Etant moi même un amateur de ces aventures je trouve que justement cela fait partie du charme de ces films, ces gimmicks qui reviennent, ces effets narratifs, c’est ce que l’on attend d’un Bond, après tout…
Ce livre revient donc sur cette base, en l’agrémentant d’anecdotes, de petits secrets de plateau. On découvre ainsi que Bardot ou Deneuve avaient été pressenties pour incarner la femme de Bond dans "Au service de sa majesté", que la collaboration entre Aha et Barry a été désastreuse, que Mariam D’Abo a eu son rôle dans "Tuer n’est pas joué" parce qu’elle a croisé la fille du producteur en sortant d’une douche dans un club de sport etc.
On n’est pas dans un ouvrage qui analyse la série avec précision, non, ici, il s’agit avant tout de survoler tout ça comme si on passait une soirée en papotant. Le ton est à la fois très enlevé et badin, tout en gardant un côté quelque peu érudit. C’est très agréable à suivre, on apprend plein de petites choses et l’amateur éclairé saura vraiment passer un bon moment à parcourir ces pages !
Par contre, en effet, on ne peut passer à côté d’une certaine subjectivité, pour le coup !
Autant je trouve que ça passe même assez bien dans l’ensemble, autant, dès qu’on en arrive à la dernière partie, avec les commentaires de l’auteur sur les films, un par un, ça devient assez critiquable. Il revient sur chaque film et semble croire que c’est pertinent d’y accoler des notes qui vont de 1 à 10 !!! (2/10 pour "l’homme au pistolet d’or" ou "Moonraker", c’est dire le recul objectif de cette partie !!!)
Ainsi, après une première partie sympathique, on arrive sur ce "palmarès" que je trouve somme toute pas très pertinent, voir même carrément oubliable. Car quand bien même on ne partage pas les opinions exprimées (là n’est pas la question), qu’on puisse avoir nous aussi nos Bond préférés, on a l’impression de se retrouver en fin de soirée, devant le fan qui dérape en crachant sur ce qu’il n’aime pas, alors que le ton, jusque là, restait assez bon enfant, très communicatif…
Il n’en demeure pas moins que ce livre, qui profite certes de la sortie de Skyfall, le dernier Bond en date, reste un très agréable complément à feuilleter de temps à autre lorsqu’on peut se regarder pour la énième fois l’un des films de la franchise.
De plus, les illustrations sont très sympas (la raison pour laquelle on en parle sur notre site, après tout), des caricatures qui visent juste sans tomber dans le trop grotesque. Parfaites quoi !
Pour amateur !
Par FredGri, le 7 octobre 2012
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