D4VE
Volume 1

(D4ve 1 à 5)
D4ve a jadis été le plus grand robot héros pendant les affrontements contre les humains, puis contre les envahisseurs. Mais tout cela est bien loin, dorénavant il est coincé derrière un bureau à faire un boulot de comptable abêtissant, sous les ordres d’un abruti qui passe son temps à l’insulter ! Mais, alors que même sa vie de couple part en vrille, que son fils se fout de lui en permanence, une nouvelle invasion se profile à l’horizon… Et bien que les autres robots décident de se soumettre, D4ve se dit que c’est à nouveau l’occasion de montrer qui il est, de redevenir un héros…

Par fredgri, le 2 septembre 2016

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Notre avis sur D4VE #1 – Volume 1

La T3rre3 est dorénavant occupée par des robots qui ont éradiqué l’espèce humaine depuis longtemps. Il y a eu des guerres, des tonnes de créatures ont été massacrées, mais en fin de compte les robots sont restés !

L’histoire commence alors que règne une ère de paix et de tranquillité sur la planète. Le héros, D4ve, s’est transformé de machine de guerre en piètre comptable qui se ramollit de plus en plus, à tel point que personne ne croit plus en lui désormais. Évidemment, il repense à sa gloire passée, il aimerait bien qu’on le respecte davantage, et, alors qu’il dégringole de plus en plus, survient une nouvelle invasion extra terrestre qui tourne vite à l’esclavagisme.
Le scénario se construit donc sur une base assez commune, mais propice à pas mal de second degré, de sous-entendus qui rendent cette lecture particulièrement savoureuse ! Il faut dire que ces robots s’expriment de façon assez étrange, mélangeant sans cesse des néologismes à base d’informatique, multipliant les références à Jobs, à Gates, les "souvenirs" devenant "archives", "se troubler" devenant "404er", "gérer les problèmes" devient "partitionner tes emmerdes" etc. C’est déstabilisant au début, mais on s’y fait très vite ! Et je dirais même que cela rajoute un second degré absolument hilarant !

D4ve nous présente donc une histoire de héros aux antipodes de ce qu’on peut avoir lu, se balançant entre humour cynique et drame existentiel ! Et même si tous ne sont que des robots inexpressifs (D4ve n’a comme visage qu’une sorte de hublot rouge vitreux, et c’est tout), malgré tout, on se passionne dès le début de l’album pour ce récit bien barré.
Les dessins sont réellement très bons, une sorte de réalisme en ligne claire, qui rappelle à certain moment le trait de Geoff Darrow, les couleurs sont elles aussi très belles. Et même si cela reste très verbeux, l’histoire est pleine de petits rebondissements très bien vus qui nous entraînent dans une histoire vraiment décalée et finalement très originale !

Une très belle découverte que je vous conseille vivement, démontrant une nouvelle fois qu’Ankama continue de faire de très bons choix éditoriaux en matière de traductions…

Vivement la suite !

Par FredGri, le 2 septembre 2016

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