Daddy

Se rendant compte que sur Terre les hommes se sont éloignés une fois de plus de sa parole, Dieu décide de renvoyer son fils Jésus afin de tendre la main vers cette humanité qui sombre. Pour l’assister et le guider il lui adjoint un petit homme coiffé comme un clown et au visage qui évoque celui d’Hitler… Mais Jésus pourra-t il changer les choses ?

Par fredgri, le 6 août 2011

Lire les premières pages de Daddy

Publicité

Notre avis sur Daddy

Cet album, on le sent bien, est davantage un réquisitoire contre cette humanité de débauché, qu’une véritable histoire. Car l’intrigue patine pas mal et très vite, dès qu’on a capté le rôle de ce gros Jésus, le déroulement du récit devient ultra évident et très prévisible.
Schultheiss broie donc à la fois la religion, l’arrivisme mais surtout la bêtise humaine. Même s’il n’y a, à la finale, aucune réelle surprise et qu’on reste dans un registre assez outrancier, l’histoire se lit d’une traite.
Progressivement, on est touché par le côté pathétique de cet énorme Jésus aveugle, on ne le suit pas toujours dans ses délires théologique qui ne vont pas très loin, mais on garde en tête sa quête et cet issue qui se devine pratiquement dès le début.
Par contre, graphiquement l’artiste continue de surprendre. Il joue habilement avec ses cadrages, explose les cases, rajoute des traits nerveux pour renforcer des lumières, rajoute aussi des dessins naïfs en surimpression pour appuyer tel ou tel sentiment. Ça peut paraître un brin fouillis dans les angles, néanmoins Schultheiss est en pleine forme, il griffe ses planches, maltraite ses personnages et entreprend ici une vraie expérience graphique.
Vous pourrez peut-être être destabilisés par le fond somme toute assez convenu, mais le trait ne devrait pas laisser indifférent.

Par FredGri, le 6 août 2011

Nos interviews, actus, previews et concours

À propos

Actualités, interviews, previews, galeries et concours.

Publicité