DAMPIERRE
Les émissaires

Après avoir pris Saumur, les généraux de l’armée royaliste décident de s’emparer de Nantes. Pour ce faire, ils vont solliciter l’aide de M. De Charette et de son armée. Une alliance permettrait de faire tomber la ville sans coup férir.
Mais les différents courriers utilisés n’arrivent jamais à destination, interceptés par un ennemi trop bien renseigné. La missive à destination du chevalier De Charette étant d’une importance capitale et, ne pouvant découvrir le ou les traitres qui informent l’armée des bleus, les généraux décident d’un subterfuge.
Un premier messager sera envoyé sans trop de dissimulation par la route la plus directe, pendant qu’un autre, le véritable courrier partira par un chemin détourné, plus discret.
Dampierre est sollicité pour jouer le rôle de l’appât. Avec trois compagnons, il part pour rejoindre l’armée de Charette. Bien évidemment, les espions de l’armée de la Convention veillent et la surprise n’est pas grande de trouver derrière ces coquins Grignard en espion républicain. Le bonhomme voue toujours une haine farouche à Dampierre qui devra faire preuve de courage et d’audace pour malgré tout parvenir à rejoindre l’armée du fougueux De Charette.
Un troisième épisode où Swolf, tout en suivant la chronologie historique de ces guerres de Vendée, multiplie les péripéties et les rebondissements romanesques. L’attention du lecteur est constamment en éveil, de coups bas en traitrise et de bravoure en hardiesse.
La présence féminine s’estompe pour laisser place totalement au combat, Mme de Saint Didier n’apparaissant que dans quelques flash backs.
Alors que Swolf avait exprimé le désir de ne plus dessiner la série, les éditions Glénat ont proposé Frédéric Delzant alias Eric pour dessiner ce troisième tome. Choix bien peu judicieux, le dessin se révèle malheureusement totalement bâclé, d’une imprécision totale engendrant même une lecture pénible.
Les lecteurs s’étant plaints à juste titre, la suite des aventures de Dampierre sera dessinée par Pierre Legein.

Par Olivier, le 31 mars 2010