DANS LES CUISINES DE L'HISTOIRE
A la table des Lumières

 
Les riches savouraient de succulents repas sophistiqués sous les hauts plafonds de leurs majestueuses demeures et les pauvres souffraient eux, pendant ce temps, de la pauvreté et de la famine. Au milieu, il y avait Parmentier. Parmentier qui n’importa pas mais qui promut la pomme de terre, ce tubercule par lequel il entendait donner le coup de grâce aux trop nombreuses disettes qui mettaient régulièrement le peuple français à genoux, ce tubercule envers lequel il avait une dette puisque, le rappelait-il à l’envi, il lui avait sauvé la vie lorsqu’il était prisonnier de guerre.

C’était la période où la cuisine s’est hissée au rang d’art et où Paris a vu ses premiers restaurants faire concurrence aux auberges. Le Siècle des Lumières, un siècle culinaire !
 

Par sylvestre, le 21 février 2018

Notre avis sur DANS LES CUISINES DE L’HISTOIRE #3 – A la table des Lumières

 
Comme un bon menu qui propose un repas "à plusieurs étages", cet album (le tome 3) de la série Dans les cuisines de l’Histoire propose sept histoires courtes sur le thème du bien manger (ou pas !) à l’époque dite des Lumières. Petites gens du peuple ou grands noms que l’Histoire a retenus, tous les personnages sont mis en scène dans des récits qui nous racontent des anecdotes ou corrigent des clichés autour des thèmes de la table et de la cuisine à l’époque concernée. Ces historiettes sont très bien réalisées : bien dessinées, faciles à lire, elles traitent leur sujet en quelques planches en allant à l’essentiel, qu’il s’agisse de remettre des points sur des i, qu’il s’agisse de nous raconter une belle aventure pleine d’humanité ou qu’il s’agisse simplement de nous divertir ! Le rythme est ainsi bien agréable et si le thème est commun, les saynètes offrent de la diversité ; c’est ce qu’on attend d’un bon repas aussi, soit dit en passant ! ^^

Entre deux histoires, une recette d’époque est proposée. A chaque fois, on appréciera le lien existant avec la BD lue juste avant mais aussi l’originalité et le niveau de langue utilisé pour nous transmettre cette recette. En fin d’album, un cahier de quelques pages sert aux "affamés de savoir" que l’on est devenus, en guise de pousse-café, quelques explications sur certains thèmes rencontrés, sur les personnages croisés ou sur l’époque en particulier.

Je sais, c’est téléphoné, mais je finirais bien ma petite chronique par cette affirmation : Un régal !
 

Par Sylvestre, le 21 février 2018

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