Dany le Rouge passe au vert !

 
Depuis la fac de Nanterre où il était étudiant en 1968, Dany a lancé un grand mouvement révolutionnaire qui a vite fait de gagner d’autres universités. Puis, dans la foulée, c’est le pays tout entier qui s’est enflammé : de la rue aux usines, et ce au point de faire frémir les politiques qui ont dû finir par prendre au sérieux ce trublion que tout le monde s’est mis à appeler Dany le Rouge…
 

Par sylvestre, le 10 décembre 2011

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Notre avis sur Dany le Rouge passe au vert !

 
Dans cette bande dessinée, l’auteur Tramber nous parle de "Dany", du "Général de Gôl" et du "Parti Kommuniste", mais il va sans dire qu’on lit cet ouvrage en remplaçant naturellement ces noms par Daniel Cohn-Bendit, Général de Gaulle et Parti Communiste pour y découvrir, revisité, le parcours du désormais bien connu député européen écologiste.

Des bancs de la fac de Nanterre à son engagement écolo, Dany nous est conté. Son "passage au vert" n’est en fait traité que sur quelques planches à la fin : c’est surtout sa période révolutionnaire jusqu’à son exil (ou pas !) outre-Rhin qui fait le gros de la BD et qui, graphiquement, incite Tramber à adapter à l’occasion quelques visuels connus, tels La Liberté guidant le Peuple, de Delacroix.

Le dessin de Tramber est une ligne claire colorée par à-plats ; un style adapté à l’humour qu’il a voulu et su intégrer à cette biographie un tantinet fantaisiste qu’on serait presque surpris de voir paraître aux éditions Soleil !

Il faut dire qu’à l’aube des élections présidentielles françaises de 2012, Dany le Rouge rejoint le cortège des bandes dessinées politiques fleurissant dans les bacs des libraires. Pour ne parler que des plus récentes, on pourra dire qu’il y en avait déjà des tonnes sur Nicolas Sarkozy, ou encore qu’il y en a même une de prévue chez Drugstore… sur la vie secrète de la candidate de l’extrême droite ! Il n’y avait donc pas de raison que Dany le rouquin ne lève pas le poing et ne revendique pas une place pour lui au milieu de cet opportun brouhaha ego-publicito-médiatico-artistique !

D’où Dany le Rouge passe au vert !… Sur près de 68 planches, une destinée politique abordée avec humour.
 

Par Sylvestre, le 10 décembre 2011

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