DAREDEVIL
La main du diable

Matt Murdock alias Daredevil est devenu le chef de la Main, cette secte de tueurs qu’il a toujours combattu. Mais ce nouveau statut n’est pas si facile que cela à gérer. Il a fallu qu’il change les mentalités de ses ninjas et leur assigner une nouvelle mission : le Justice. Murdock est aidé en cela par White Tiger et par la Tarantule Noire.
Il lui faudra aussi se rendre au Japon pour traiter et régler certains problèmes avec les daimyos de la Main qui s’occupent des autres continents.
Quelqu’un ne manipulerait il pas Murdock à son insu ?

(Ce volume reprend les épisodes US 501 à 507)

Par berthold, le 1 mars 2011

Notre avis sur DAREDEVIL #21 – La main du diable

Depuis que Bendis est passé sur Daredevil, le héros a su évoluer et montrer diverses facettes de sa personnalité. Mais surtout, il a connu des moments difficiles. Pour être plus fort ? Pas sur.
Surtout avec ce que Diggle nous dévoile dans ce volume.
Andy diggle, scénariste connu pour ses Losers, son Green Arrow : Year One, ses Hellblazer, ses Thunderbolts ou encore son Dark Reign : Hawkeye a su montrer qu’il savait exploiter le coté sombre et noir des personnages. Avec Daredevil, il va l’entraîner là où nous ne l’y attendions pas : chef de la Main, le grand patron de cette secte d’assassin. Nous allons donc suivre la voie qu’il va choisir et ce n’est certainement pas celle à laquelle nous aurions pensé. Déjà, il se débarrasse de celui qui fut son ami, Izon et le laisse en sacrifice à ses ninjas (à moins que…), il combat les forces de l’ordre (certes, ils sont corrompus, mais quand même…), il n’hésite pas à transformer les rues de son quartier en champ de bataille lors d’un affrontement contre le H.A.M.M.E.R. (nous sommes encore dans la période Dark Reign) et nous serons témoins de ce qu’il fait à ses prisonniers.
Le récit de Diggle nous surprend à plus d’un titre. Et l’auteur de ne pas oublier de nous donner des nouvelles aussi de Foggy Nelson, Dakota et Becky qui, eux aussi, subissent les conséquences des actes de Matt Murdock.

Les dessins, sublimes et efficaces sont l’œuvre de De La Torre et de Checchetto. Chacun signe de très belles planches souvent violentes, certes, mais aussi où l’émotion passe. Nous ressentons aussi ce que subit Murdock ou ses amis. Les couleurs de Matt Hollingsworth sont d’une redoutable efficacité pour vous mettre dans l’ambiance.

La main du diable est une excellente aventure de Daredevil et nous donne une envie terrible de lire la suite.
A ne pas manquer !

 

Par BERTHOLD, le 1 mars 2011

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