DAREDEVIL
Underboss

Bendis en pleine forme, il écrit là de formidables dialogues très bien sentis et c’est avec délectation que l’on suit chacun des protagonistes tout au long de ces pages.
Ce qui est important de savoir c’est que pour une fois la mythologie Daredevil est remise en question, Bendis présente un homme qui doute et qui décide, très intelligemment de manipuler tout ce petit monde pour en arriver à ses fins. Autre gros intérêt de cet album c’est, bien que traitant de Daredevil, un super héros, qu’il se lit davantage comme un comics noir, des guerres de gang, une enquête et un héros qui se retrouve face à une situation qu’il ne maîtrise pas !
On est loin des combats bidons et des intrigues à deux balles ! Bendis livre là un comics très finement interprété et couché sur le papier par un Alex Maleev pas très connu mais terriblement virtuose, il façonne les ombres, encre grassement par ci, intègre des textures photocopiées par là, c’est magnifique, très proche des Daredevil de Miller tant dans le ton que dans les ambiances.
Le parfait album pour découvrir une nouvelle écriture et un nouvel auteur. L’année 2003, l’année Daredevil ? qu’en pensez vous ?

Par FredGri, le 17 mars 2003

Je me souviens avoir lu les histoires de ce super héros pas comme les autres il y a une vingtaine d’années.
Alors adolescent, j’avais été séduit par le côté noir et violent du personnage. Ce côté qui le rend tellement différent des autres héros de comics.
Je me souviens aussi avoir été déçu lorsque la BD a totalement changé pour éviter le style noir et violent et le rendre plus « correct » pour les yeux des enfants.

Par Capoblanco, le 23 juillet 2004