DAREDEVIL
L'homme sans peur. Edition 20 ans

 
Le petit Matt Murdock est un peu le souffre-douleur, à l’école. Il faut dire qu’il ne rend pas les coups, ce qui en fait une cible facile. C’est son père qui l’a élevé comme ça : lui qui en a pris et donné toute sa vie, des coups, il a bien vu que ça ne menait pas loin. Le jeune homme a donc décidé de devenir un homme de bien et d’étudier la loi. Quitte à passer pour l’intello… sur lequel il est plus facile de se défouler.

Un jour, c’est l’accident. Un camion perd son chargement de produits chimiques en voulant éviter un piéton et Matt, qui a justement évité au malheureux de se faire écraser, est éclaboussé par un liquide toxique. Il en perd la vue.

Sa nouvelle condition d’aveugle fait redoubler Matt de volonté et, sous la coupe d’un certain Stick, non-voyant lui aussi, il développe tous ses autres sens de manière inespérée. Bientôt, se déplacer et comprendre ce qu’il ne peut plus voir devient naturel.

Un autre malheur le frappe cependant : son père se fait tuer par la pègre à qui il avait toujours refusé ses services. Matt décidera de faire la peau à ceux qui ont fait ça puis décidera plus généralement de mettre ses talents au service du bien.
 

Par sylvestre, le 18 septembre 2017

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Notre avis sur DAREDEVIL # – L’homme sans peur. Edition 20 ans

 
(L’homme sans peur, #1 à #5)

La genèse des "super pouvoirs" de Matt Murdock nous est contée dans cette série de 5 épisodes publiés pour la première fois en 1993. Ses premiers coups d’éclat aussi. Matt est un pauvre gamin que la vie n’a pas exactement épargné : sa mère n’est plus et son père, boxeur, est miné par le chagrin en plus d’être pressurisé et menacé par la pègre locale. Matt est un garçon ordinaire : un assez bon élève doublé d’un garnement ne tenant pas toujours en place et volontiers prêt à faire les 400 coups.

Le problème, c’est que les coups, c’est plutôt lui qui les prend ! A l’école, par exemple. Mais dans la vie, aussi, car un terrible accident va le rendre aveugle et va être suivi par la mort de son père. Ces changements bouleversant vont affecter Matt et, s’il n’avait pas à proprement parler de super-pouvoirs, il allait les acquérir en aiguisant au maximum son odorat, son ouïe et son toucher. Puis recycler le surnom par lequel ses camarades l’appelaient pour en faire son "nom de scène". De ses faiblesses, de ses handicaps, Matt Murdock alias Daredevil allait faire ses forces.

Sur un scénario de Frank Miller, John Romita Jr. a dessiné cette histoire et animé Daredevil dans ses premières missions. Un grand nom était né et de nombreuses aventures allaient ensuite se succéder pour en faire un héros aussi connu que d’illustres autres. Cette édition est donc soit dit en passant une aubaine et pour les connaisseurs nostalgiques, et pour les béotiens pouvant mettre le pied à l’étrier en découvrant les débuts d’un personnage "à suivre".

Dans leur collection labellisée "20 ans", les éditions Panini font resurgir des bandes dessinées relatives à des personnages Marvel emblématiques et c’est pas moins de 12 titres avec couverture rigide qui sont à collectionner : Miss Marvel, Spider-Man, Deadpool, X-Men, Elektra, (ce) Daredevil, Punisher, Wolverine, Les gardiens de la galaxie, Les 4 Fantastiques, Hulk et Avengers.

Chacun de ces ouvrages est doté d’une couverture inédite réalisée par un artiste franco-belge. C’est Benjamin Lacombe qui a eu l’honneur de concevoir celle de ce Daredevil en illustrant un moment clé de la biographie de Matt Murdock : son accident, un drame rimant avec le point zéro de sa vie de super héros.
 

Par Sylvestre, le 18 septembre 2017

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