DAREDEVIL
L'intégrale (1981)

Matt Murdock est un avocat réputé à New York, mais ce que les gens ne savent pas c’est que depuis un accident, alors qu’il est gamin, qui lui a couté la vue et qui l’a exposé à de dangereux produits radio actifs ce même Murdock est devenu le justicier nommé Daredevil !
L’histoire commence avec le retour du Caid, un ancien maitre du crime qui doit affronter la cupidité de ses anciens lieutenants qui veulent se débarasser de lui et prendre sa place. Dans cette guerre des gangs Daredevil va essayer de mettre de l’ordre et affronter le tueur à gage costumé, le Tireur. Dans cette lutte il retrouvera aussi l’enigmatique Elektra, un ancien amour de fac qui est devenue entre temps une impitoyable mercenaire !
Matt Murdock va devoir faire face à tout ces évenements qui s’entre choquent et tenter de retrouver l’Elektra qu’il connaissait !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DAREDEVIL # – L’intégrale (1981)

Cet album regroupe les 9 premiers Daredevil de Miller en tant que scénariste, le début de sa légende et la base de tout son travail a venir. Alors oui le scénario n’est, au début, pas super folichon, ou tout du moins tres classique, une sempiternelle guerre de gang, mais très vite Miller va trouver son ton, une narration qu’il rythme avec une mise en page particulièrement intelligente, des cases verticales très efficaces, des ombres qui s’immiscient partout, le tout encré par un Klaus Janson vraiment inspiré.
Toute cette recherche de Miller est souvent faite aussi au dépend du dessin qui se veut assez schématique, très inspiré par les travaux de Alex Toth, Neal Adams ou tout les autres maitres du noir et blanc comme aussi Jim Steranko ! Ce dessin rompt avec les écoles plus réalistes des années 70, Miller fait passer l’efficacité en premier et ça fonctionne à merveille, nombre d’auteurs seront ensuite inspirés par cette démarche et les aventures urbaines de Daredevil créeront un certain nombre de codes qui serviront ensuite de base pour les auteurs qui voudront faire du polar (Daredevil et Batman auront du mal à se débarrasser de l’héritage Miller qui leur colle à la peau).
Ce receuil c’est donc la base, la fondation de toute une génération, ce sont les épisodes qui ont permis à Miller d’être crédible et donc de pouvoir ensuite emmener le personnage vers des horizons plus sombres, plus torturés mais aussi de pouvoir écrire par exemple « Dark Knight », « Batman, year one », « Ronin » et plus tard les « Sin City »…
Découvrez la légende d’un auteur visionnaire.

Par FredGri, le 16 mai 2003

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