Dark Knight: The Golden Child
Toujours chargée d’éduquer son petit frère Jonathan, Lara l’amène à regarder l’humanité avec mépris. Cependant, le garçon a des doutes. C’est alors qu’ils observent une manifestation très animée dans les rues de la ville. Les élections se préparent et la foule est bien décidée à s’opposer au candidat qui ressemble à Trump… Soudain, des hommes du Joker surgissent et viennent tabasser les manifestants… Arrive alors à la rescousse Batwoman et ses bat-agents qui repoussent les assaillants. Lara et Carrie savent que derrière le Joker et ce candidat se cache en fait Darkseid, qu’il est temps de l’affronter…
Par fredgri, le 22 septembre 2020
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791026819479
Notre avis sur Dark Knight: The Golden Child
Frank Miller avait promis de revenir avec des projets plus concrets, et après les décevants Superman Year One de l’année dernière, c’est au tour de ce one-shot, séquelle de Dark Knight Returns, de venir marquer l’actualité !
Si sur le kryptonien, Miller ne semblait pas très inspiré, il faut bien admettre que sur Batman il a encore quelques cartouches dans sa besace, même s’il peut sembler fatigué au fil des années, qu’il a peut-être un peu perdu de sa flamme, cette patte si particulière qui pouvait l’amener jadis à concevoir des intrigue très construites, extrêmement précises. Toutefois, le fond de son scénario est intéressant (une critique virulente du régime de Trump et la manipulation décérébrante de sa campagne…) mais ça reste, structurellement, assez brouillon, dans l’ensemble. Il développe des longues plages de pavés de textes immersifs en évitant d’installer ses éléments (comme Darkseid qui surgit de nulle part etc…), on vante les mérites du "Golden Child" (aka le petit Jonathan Kent, le fils de Superman et Wonder Woman) en ne lui donnant finalement qu’assez peu de place, avec une résolution assez rapide… Dommage !
Bon, je force un peu l’argument, cela reste assez prenant et captivant, mais ça aurait mérité d’être développé plus longuement, avec une intrigue bien plus travaillée !
Malgré tout, le véritable point fort de ce petit volume c’est la prestation de Rafael Grampa qui explose littéralement dans ces pages. Chaque planche est tout bonnement sublime, un style qui louche vers Quitely, avec une touche de Miller et une expressivité incroyable ! Certainement la meilleure prestation de la série jusque là (excepté la première mini-série, évidemment !) et qui démontre bien que ce jeune artiste très discret est en passe de devenir la nouvelle étoile montante !
Mais n’oublions surtout pas la très grande surprise de cet album, qui correspond à la version Deluxe et qui contient donc un dossier bonus assez conséquent: croquis préparatoires, storyboard, couvertures alternatives… Mais surtout l’ensemble des pages du récit en noir et blanc, c’est tout bonnement incroyable ! On peut ainsi admirer pleinement la précision du trait de l’artiste, tout en ayant aussi le travail de réflexion en parallèle, avec les recherches et les commentaires.
Des bonus qui font de ce volume un indéniable indispensable !
Alors, c’est vrai, le récit n’apporte peut-être pas grand chose à l’univers DC version Dark Knight (si ce n’est qu’il révèle l’énorme potentiel de Jonathan), il n’en reste pas moins l’excellente surprise de cette rentrée !
Je ne saurais assez vous conseiller de rapidement sauter sur cette traduction !
Par FredGri, le 22 septembre 2020
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