Dark Souls Redemption
Humanity Lost

Ira se réveille dans une sorte de sombre crypte, sans le moindre souvenir de qui elle est, de son passé. A peine émergée, elle se retrouve face à un étrange golem et ne doit la vie sauve que grâce au mystérieux Eudo, le forgeron qui tient plus que tout à la protéger. Très vite, ils se rendent compte qu’ils sont poursuivis par l’implacable Guilde des gardiens d’écailles, bien décidés à éliminer la jeune femme qu’ils appellent le fléau…

Par fredgri, le 11 juin 2024

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Notre avis sur Dark Souls Redemption #1 – Humanity Lost

Directement inspirée de l’univers du jeu Dark Souls, cette nouvelle série originale et francophone (prévue en 5 volumes) bénéficie actuellement d’une campagne promotionnelle à la hauteur du succès du jeu. Cependant, il n’est ici pas question d’inscrire le récit dans la continuité de l’univers en question, mais plutôt de proposer une porte d’entrée autant pour ceux qui connaissent très bien le jeu que pour ceux qui n’en sont pas familiers.

Julien Blondel garde donc les ambiances originelles, mais construit un scénario qui respecte les codes de Dark Souls, les atmosphères sombres, post-apocalyptiques ou même gothiques, dans un paysage de ruines traversé par des créatures zombiesques. Mais ça c’est pour ce qui concerne le cadre ou évoluent les personnages, l’intrigue en elle-même est plus profonde, plus travaillée. On rencontre une jeune femme qui a tout simplement perdu la mémoire et qui doit très vite s’adapter à ce nouvel environnement. Plus on avance, plus on découvre des bribes de passé la concernant, tout en nous interrogeant sur ce surnom « Le fléau » que lui collent cette Guilde des gardiens d’écailles qui est à sa poursuite.
Un premier volume plein de secrets, qui se contente malgré tout de poser les bases sans trop développer le reste. C’est extrêmement intrigant, car même si pour le coup, les enjeux sont assez clairement expliqués, on reste en suspend sur les véritables objectifs de cette guilde ou encore de ce dragon qui demande son du à la jeune femme… Mais le scénario est suffisamment habile pour donner envie d’en savoir plus, de continuer à creuser cette histoire.

De plus, graphiquement, Shonen rend une copie très impressionnante. Le dessin est d’une grande finesse, même si cet univers reste plutôt massif et brutal. On se laisse porter par les détails, ce sens des cadrages, de la mise en scène, le soin porté aux armures, aux décors, aux expressions, tout ce qui rajoute un filtre à la fois précis et inquiétant. On évolue vraiment dans un monde torturé qui se meurt sous nos yeux, presque palpable.

Dark Souls Redemption commence donc très bien, avec tout ce qu’il faut pour nous tenir en haleine.

Vivement la suite.

Par FredGri, le 11 juin 2024

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