DARLING IN THE FRANXX
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Ce manga de SF met donc en scène des adolescents, surnommés Parasites, qui sont capables de piloter des robots humanoïdes, seuls en mesure d’affronter les Hurleurs. Le pilotage se fait à deux, des duos garçons/filles (pistils ou étamines, selon) qui se synchronisent pour diriger l’appareil.

Le récit oscille entre les moments de calme, où l’on voit les personnages nouer des amitiés ou ressentir leurs premières vraies émotions amoureuses, et l’action pure, avec les combats, en particulier contre les Hurleurs.

L’intrigue est simple, mais dotée d’une mise en scène assez riche, qui donne des planches dynamiques et dessinées de manière appliquée.

Il faut toutefois avouer que le principal souci de l’auteur n’est pas d’offrir un scénario SF original, mais plutôt d’affrioler le lecteur adolescent à travers des personnages de leur âge.
Les jeunes héroïnes sont maintes fois totalement dénudées au fil de l’histoire. Elles sont vraiment affichées comme des objets de fantasme avec leurs plastiques parfaites et des positions parfois très évocatrices.
C’est notamment le cas lorsque les duos embarquent à bord des robots. Pistils et étamines (tout un programme scientifique…) sont installés dans le cockpit en positions « dominant/dominé » si vous voyez ce que je veux dire. Ils sont, certes, habillés en tenues futuristes, mais tout est là pour faire des sous-entendus pour le moins suggestifs !

Kentaro Yabuki évoque ainsi le sexe de manière imagée, sans qu’il en soit jamais question dans le récit, le scénario montrant des personnages en pleine puberté mais encore très innocents sur le sujet.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas la subtilité qui étouffe l’auteur, soyez prévenu !

Par Legoffe, le 26 juin 2022